Bienvenue dans mon Univers

Bienvenue dans mon Univers

ANDRE COMTE-SPONVILLE

Ce n'est pas l'originalité que je cherche: une idée que personne n'aurait jamais eue, cela a toute chance d'être une sottise!

Comment n'aimerait-on pas l'argent? Il faudrait n'aimer rien puisque l'argent mène à tout.


Espérer, c'est désirer sans jouir, sans savoir et sans pouvoir.

La justice n'existe pas, et n'est une valeur, même, qu'autant qu'il y a des justes pour la défendre.


La liberté de l'esprit est le seul bien, peut-être, qui soit plus précieux que la paix. C'est que la paix, sans elle, n'est que servitude.


La philosophie est une pratique discursive, qui a la vie pour objet, la raison pour moyen, et le bonheur pour but. Il s'agit de penser mieux, pour vivre mieux.

La politesse est une petite chose, qui en prépare de grandes.

La politique n'est pas là pour faire le bonheur des hommes. Elle est là pour combattre le malheur - et elle seule, à l'échelle d'un pays ou du monde peut le faire efficacement.

Le salut sera inespéré ou ne sera pas.

Mieux vaut une vraie tristesse à une fausse joie.

N'attendons pas d'être sauvés pour être humains.

Nous n'avons besoin de morale que faute d'amour.

On craint mille morts, et l'on n'en vit jamais qu'une... Toute angoisse est imaginaire; le réel est son antidote.

On ne peut aller toujours au plaisir par le plus court chemin. Le réel impose sa loi, ses obstacles, ses détours. La prudence est l'art d'en tenir compte: c'est le désir lucide et raisonnable.

Partir, c'est mourir un peu. Ecrire, c'est vivre davantage.

Philosopher c'est apprendre à vivre, non à mourir. Pourquoi apprendrait-on à mourir, d'ailleurs, puisque on est sûr d'y arriver, puisque c'est le seul examen, comme disait un vieux professeur, que personne n'ait jamais raté?

Que vaut l'absoluité des principes, si c'est au détriment de la simple humanité, du bon sens, de la douceur, de la compassion?









26/08/2009

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