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BARTHELEMY BUYER -CREATEUR DE L'IMPRIMERIE LYONNAISE

 Au sein de l’active bourgeoisie Lyonnaise qui a pris le pouvoir de la ville à la fin du Moyen Âge, le père de Barthélemy Buyer, Pierre Buyer, est un riche marchand et la mère est issue d’une famille de merciers. Le fils fait ses études de droit dans la capitale, puis revient en bords de Saône, épouse la fille d’un notaire, entre à son tour dans la filière commerciale et tisse des liens d’affaires fructueux dans l’Europe entière.

 

Alors que l’imprimerie vient de naître en Allemagne, il a l’idée, le premier à Lyon, d’acheter le matériel adéquat et de faire venir travailler pour lui un maître ouvrier typographe liégeois, Guillaume I Le Roy, formé par l’équipe de Gutenberg.

 

Il publie ainsi en 1473 le premier livre imprimé à Lyon, le Compendium brève du cardinal Lothaire de Conti, en latin, avant tout destiné aux gens d’Église.

 

 

 

L’année suivante, avec la "Légende dorée de Jacques de Voragine"  Buyer édite le premier livre imprimé en français à Lyon. D’autres suivent, traités de droit, ouvrages de médecine comme romans de chevalerie.

 

Il est aussi le premier éditeur en France à faire apparaître son nom sur un colophon, notice placée en fin de texte et donnant le nom de l’auteur, le titre de l’ouvrage, le lieu d’édition, la date et le nom de l’éditeur, ainsi que le nombre d’exemplaires imprimés.

On connaît dix-neuf ouvrages sortis de sa maison, imprimés par Le Roy puis par d’autres imprimeurs associés.

 

Parallèlement, Buyer met aussi en place tout un réseau commercial pour la diffusion de ses propres publications et des productions françaises et étrangères dont il assure la distribution. Il dispose d’un bureau à Toulouse, à partir duquel il dessert l’Espagne. Une réussite lyonnaise sanctifiée par sa nomination au Consulat, le conseil municipal de l’époque en 1481.

 

À sa mort, il a l’honneur d’être inhumé en l’église Saint-Nizier, à laquelle il lègue deux mille livres et où ses héritiers, dont son frère cadet, Jacques Buyer, qui a repris l’affaire, feront construire une chapelle.

 

Source : Le Progrès de Lyon

 


Barthélemy Buyer, issu d’une vieille famille consulaire lyonnaise. Il est le fils de Pierre Buyer et de Marie Bautier. Sa mère est la fille d'une riche famille de merciers de Lyon dont neuf membres furent échevins entre 1398 et 1560.

 

Barthélemy étudia d’abord à la Sorbonne.On pense qu’il y fit la connaissance de Jean Heynlin et de Guillaume Fichet, qui avaient introduit l'imprimerie à Paris pour la première fois, vers 1470, en y appelant des imprimeurs mayençais formés auprès de Gutenberg et ses successeurs, Michel Friburger, Ulrich Gering et Martin Crants.

 

Pris de passion pour cette nouvelle technique, Buyer à son retour en 1472 installe dans sa maison un atelier d’imprimerie, après avoir appelé auprès de lui le maître-ouvrier typographe Guillaume Le Roy (dit aussi Guillaume Régis, son nom d'origine étant Wilhem König2), originaire de la région de Liège, qui avait été lui-même l’apprenti de maîtres allemands.

 

On situe cet atelier sur la rive gauche de la Saône, traditionnellement rue Mercière, qui allait être la rue des imprimeurs pendant plusieurs siècles. Pour d'autres, il serait situé plus haut, rue Saint-Côme, devenue depuis rue Chavanne.

 

Le Speculum, qui porte le nom de Buyer, contient l'unique indication connue susceptible de nous renseigner mais malheureusement elle est trop succincte : « Hoc opus fuit completum et finitum in civitate Lugdini [sic], supra Rhodanum, per magistrum Guillermum Regis, dicte vile Lugdini, habitoribus, in domo honorabilis Bartholomei Burii [sic], burgensis dicti Lugdini, die septimo mensis Januarii... ».

 

Barthélémy Buyer ne fut pas imprimeur lui-même, comme l'attestent ses ouvrages qui portent souvent la mention : « à la requête de Barthélemy Buyer »3.

 

Buyer vendait ses livres en même temps que de la papeterie et du matériel typographique.

 

Barthélemy Buyer épouse à Lyon Louise Dalmèze fille d'une riche famille notariat. Ils eurent un fils Jean.

 

La ville de Lyon rend hommage à Barthélemy Buyer en 1927 en donnant son nom à l'une des importantes avenues de la ville.

 

Éditions les plus notables

  • « Reverendissimi Lotharii Compendium breve », septembre 1473, par le « révérend Lothaire » (cardinal qui allait devenir le pape Innocent III) est le premier livre imprimé à Lyon4.
  • « Le livre des merveilles du monde », 1475, le premier livre imprimé en français
  • « La légende dorée » de Jacques de Voragine et traduction de Jean Batallier, 1476.
  • « Le miroir de la vie humaine », (traduction du « Speculum vitae humanae ») de Roderic, évêque espagnol de Zamora, 1477.
  • « Le guidon de la practique en cyrurgie », de Guy de Chauliac, 1478, un livre de médecine.
  • « Commentaria » de Bartolus de Saxoferrato, 1481, une somme juridique très lourde, avec des illustrations techniques sur bois, en aplat.
  • « Le livre de Mandeville », 1481, qui est le dernier ouvrage paru sous son nom d'éditeur.

Essor de l'imprimerie

Sa carrière fut brève mais connut un succès retentissant et une longue succession.

 

Le roi Louis XI et le roi René seraient venus ensemble vers 1476 visiter sa boutique5.

 

Dès 1477, il fait travailler le nouvel atelier des allemands Nicolas Philippi (dit Pistoris) et Marc Reinhart.

 

Il étendit son commerce jusqu’à Toulouse (à partir des années 1480) où il posséda même un atelier de presse. Certains auteurs le font pénétrer non seulement le marché français mais aussi les marchés italien (Naples) et espagnol (Madrid).

 

À partir de 1483, le nom de Barthélemy n’apparaît plus dans l’industrie du livre et les registres consulaires. Selon le « Catalogue des Lyonnais dignes de mémoire » de Bréghot et Péricaud (1839), il fut nommé échevin en 1483. Il aurait pu ainsi abandonner l'édition.

 

Guillaume Leroy, à partir de cette date, ou peu avant, imprime à son nom et pourra se vanter de la première édition du « Roman de la Rose », en 1486, pourvue de gravures in-folio.

 

Il disparaît à son tour de la vie active vers 14886 puis des registres après 1493.

 

De son côté, Jacques Buyer, bachelier ès droits, frère cadet de Barthélemy et son exécuteur testamentaire, avait repris l’affaire, et paraît avoir fait travailler les imprimeurs allemands Mathieu Husz et Jean Siber, établis dans la ville.

 

Ils publieront notamment dès 1487 :

  • la « Grant vita Christi » (en 2 volumes gothiques in-folio,avec figures sur bois)
  • l'« Opus distinctionum » de Henri Bouhic (in-folio à 2 colonnes)
  • et le fameux « Tractatus corporis Christi », in-quarto joliment imprimé en 3 caractères gothiques de différentes grosseurs.

Ce frère sera échevin à trois reprises, et ses ouvrages sont connus jusqu’à la date de 1509.

 

 

 

Source :  Wikipédia

 

 

 



21/03/2016
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