Bienvenue dans mon Univers

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DENIS DIDEROT

"Tous les peuples ont de ces faits, à qui, pour être merveilleux il ne manque que d'être vrais ; avec lesquels on démontre tout, mais qu'on ne prouve point ; qu'on n'ose nier sans être impie, et qu'on ne peut croire sans être imbécile."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Le déiste seul peut faire tête à l'athée. Le superstitieux n'est pas de sa force; son Dieu n'est qu'un être d'imagination.
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Le Dieu des chrétiens est un père qui fait grand cas de ses pommes et fort peu de ses enfants."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"La superstition est plus injurieuse à Dieu que l'athéisme."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Il ne faut pas imaginer Dieu ni trop bon, ni méchant. La justice est entre l'excès de la clémence et la cruauté, ainsi que les peines finies sont entre l'impunité et les peines éternelles."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Quel est donc ce Dieu ? Un Dieu plein de bonté... Un Dieu plein de bonté trouverait-il du plaisir à se baigner dans les larmes?"
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Parce qu'un homme a tort de ne pas croire en Dieu, avons-nous raison de l'injurier ? On n'a recours aux invectives que quand on manque de preuves."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"L'incrédulité est quelquefois le vice d'un sot, et la crédulité le défaut d'un homme d'esprit."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Il y a des gens dont il ne faut pas dire qu'ils craignent Dieu, mais bien qu'ils en ont peur."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"S'il y a cent mille damnés pour un sauvé, le diable a toujours l'avantage sans avoir abandonné son fils à la mort."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Addition aux Pensées philosophiques)

"Si la raison est un don du Ciel et que l'on en puisse dire autant de la foi, le Ciel nous a fait deux présents incompatibles et contradictoires."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Addition aux Pensées philosophiques)

"C'est l'éducation de l'enfance qui empêche un enfant de se faire baptiser; c'est l'éducation de l'enfance qui empêche un chrétien de se faire circoncire; c'est la raison de l'homme fait qui méprise également le baptême et la circoncision."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Addition aux Pensées philosophiques)

"Les doutes, en matière de religion, loin d'être des actes d'impiété, doivent être regardés comme de bonnes oeuvres, lorsqu'ils sont d'un homme qui reconnaît humblement son ignorance, et qu'ils naissent de la crainte de déplaire à Dieu par l'abus de la raison."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Additions aux Pensées philosophiques)

"Si je renonce à ma raison, je n'ai plus de guide : il faut que j'adopte en aveugle un principe secondaire, et que je suppose ce qui est en question. Egaré dans une forêt immense pendant la nuit, je n'ai qu'une petite lumière pour me conduire. Survient un inconnu qui me dit: "Mon ami, souffle la chandelle pour mieux trouver ton chemin." Cet inconnu est un théologien."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Addition aux Pensées philosophiques)

"Je crois en Dieu, quoique je vive très bien avec les athées. Je me suis aperçu que les charmes de l'ordre les captivaient malgré qu'ils en eussent ; qu'ils étaient enthousiastes du beau et du bon, et qu'ils ne pouvaient, quand ils avaient du goût, ni supporter un mauvais livre, ni entendre patiemment un mauvais concert, ni souffrir dans leur cabinet un mauvais tableau, ni faire une mauvaise action."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Voltaire du 11 juin 1749)

"Si vous voulez que je croie en Dieu, il faut que vous me le fassiez toucher."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre sur les aveugles)

"La bonne religieuse est celle qui apporte dans le cloître quelque grande faute à expier."
(Denis Diderot / 1713-1784 / La religieuse)

"Ce qui caractérise le philosophe et le distingue du vulgaire, c'est qu'il n'admet rien sans preuve, qu'il n'acquiesce point à des notions trompeuses et qu'il pose exactement les limites du certain, du probable et du douteux."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Sophie Volland - 26 septembre 1762)

"La croyance en Dieu fait et doit faire presque autant de fanatiques que de croyants. Partout où l'on admet un Dieu, il y a un culte; partout où il y a un culte, l'ordre naturel des devoirs moraux est renversé, et la morale corrompue. Tôt ou tard, il vient un moment où la notion qui a empêché de voler un écu fait égorger cent mille hommes."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Sophie Volland / 6 octobre 1765)

"La perfection évangélique n'est que l'art funeste d'étouffer la nature..."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Sophie Volland)

"L'homme est le terme unique d'où il faut partir et auquel il faut tout ramener."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Encyclopédie, article Encyclopédie)

"L'idée qu'il n'y a pas de Dieu ne fait trembler personne ; on tremble plutôt qu'il y en ait un."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Encyclopédie, article Superstition)

"Les naturalistes sont ceux qui n'admettent point de Dieu, mais qui croient qu'il n'y a qu'une substance matérielle. [...] Naturaliste en ce sens est synonyme d'athée, spinoziste, matérialiste, etc. "
(Denis Diderot / 1713-1784 / Encyclopédie / 1765)

"Elle disait plaisamment de la religion et des lois, que c'était une paire de béquilles qu'il ne fallait pas ôter à ceux qui avaient les jambes faibles."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Jacques le fataliste et son maître / 1771)

"Et ses mains ourdiraient les entrailles du prêtre,
A défaut d'un cordon, pour étrangler les rois."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Poésies diverses, allusion à une phrase de Jean Meslier)

"Aie toujours présent à l'esprit que la nature n'est pas Dieu, qu'un homme n'est pas une machine, qu'une hypothèse n'est pas un fait ; et sois assuré que tu ne m'auras point compris, partout où tu croiras apercevoir quelque chose de contraire à ces principes."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées sur l'interprétation de la nature)

"Le véritable athéisme, l'athéisme pratique, n'est guère que sur le trône ; il n'y a rien de sacré, il n'y a ni lois divines, ni lois humaines pour la plupart des souverains ; presque tous pensent que celui qui craindrait Dieu ne serait pas longtemps craint de ses sujets."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Principes de politique des souverains)

"Il n'appartient qu'à l'honnête homme d'être athée. Le méchant qui nie l'existence de Dieu est juge et partie ; c'est un homme qui craint et qui sait qu'il doit craindre un vengeur (…) L'homme de bien au contraire, qui aimerait tant à se flatter d'une rémunération future de ses vertus, lutte contre son propre intérêt. L'un plaide pour lui-même, l'autre plaide contre lui ; le premier ne peut jamais être certain du véritable motif qui détermine sa façon de philosopher ; le second ne peut douter qu'il ne soit entraîné par l'évidence dans une opinion si opposée aux espérances les plus douces et les plus flatteuses dont il pourrait se bercer."
(Denis Diderot / 1713-1784 / rapporté dans "Mémoires pour servir à l'histoire de la philosophie au XVIIIe siècle, de Jean Philibert Damiron)

"Dieu n'a fait ni maître ni serviteur, je ne veux donner ni recevoir de lois."
(Denis Diderot / 1713-1784)

"Dieu : un père comme celui-là, il vaut mieux ne pas en avoir."
(Denis Diderot / 1713-1784)



19/09/2014

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