EGILSE ST GEORGES A LYON
Venez visiter avec moi cette magnifique église, là où furent baptisés de nombreux membres de ma famille au cours des siècles
http://eglisesaintgeorges.com/
http://www.claudedevignephoto.com/VV_AffStGeorges1.htm
Historique de l'Eglise
Saint-Georges
Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem avaient été créés en Palestine dès 1099 pour la sauvegarde des pèlerins. Pour défendre ces derniers, ils savaient manier l'épée. Pour convertir les infidèles, ils préféraient, le plus souvent la prédication, l'exemple et la prière. Leur action s'étendit bientôt à toute la chrétienté.
Et comme ces religieux vivaient aussi en militaires, ils n'habitaient pas des couvents, mes des commanderies.
Celle de Lyon fut construite en 1315 sur les bords de la saône.
C'était un vaste bâtiment ouvrant sur la rivière, avec quelques fenêtres en façade, et flanqué de deux solides tours cylindriques dominant un jardin. A deux pas s'élevait une église que les Hospitaliers prirent en charge. Elle remplaçait l'antique sanctuaire que les Sarrazins avaient détruit en 732 et que Leydrade releva et plaça sous la protection de Saint Georges en 802.
Dès 1492 le Commandeur Humbert de Beauvoir fit procéder à d'importantes réparations. Pour cela il dut trouver les fonds nécessaires. La famille de Lange, pour une large part, y pourvut, ce qui lui valut de pouvoir s'y faire ensevelir.
Aux XVII° et XVIII° siècles, l'église servit de chapelle aux Hospitaliers et de paroisse aux lyonnais du bord de Saône ? Après le siège de Lyon et la Révolution, elle devint un vaste grenier à fourrage. La commanderie se vendit comme bien national. Son acquéreur la suréleva de deux étages et y logea des ouvriers en soie.
En 1829, Saint-Georges menaçait ruine et l'architecte Pollet la restaura tant bien que mal. Mais en 1844, il fallut démolir la vieille église : elle ne tenait, littéralement, plus debout. Bossan, dont le nom devait devenir célèbre avec la construction de Fourvière, la reconstruisit totalement dans le style gothique : nef, chœur, clocher et transept, tout fut réédifié sur le modèle des cathédrales moyenâgeuses. Bonne réalisation d'un jeune architecte certes, mais sans grande personnalité. D'ailleurs Bossan plus tard, devait traiter Saint-Georges de péché de jeunesse !
En tout cas, plus rien ne subsista et ne reste de l'ancien sanctuaire que les pierres réemployées dont certaines, dans l'abside par exemple, portent encore le numéro d'identification.
Près de la cathédrale Saint-Jean, cette église lyonnaise, son annexe, ne dépare pas trop, surtout depuis sa dernière restauration grâce à laquelle les pierres ont retrouvé leur ocre originel. Sa flèche aux ardoises bleutées est bien épaulée par les croisillons d'un transept mesuré et par une solide abside. L'ensemble réfléchi par les eaux tranquilles de la Saône n'est pas sans charme. Quant à la façade avec ses pignons, sa rosace, ses balustrades ajourées, ses statues de Dufresne (Saint Joseph, Saint Jean et Saint Georges au tympan), elle constitue un pastiche acceptable du grand art moyenâgeux.
In « Histoire des églises de Lyon », Louis Jacquemin, Ed. Elie Bellier 1983, p187-188
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