Bienvenue dans mon Univers

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VINCENT VAN GOGH

Van Gogh, un être à part, différent.

Les êtres "différents" sont souvent le réceptacle d'émotions qui nous échappent et la transcription de ces émotions produit du "merveilleux" 

J'ai une infinie tendresse pour lui, de l’admiration, du respect, j’espère aller voir un jour son musée à Amsterdam .

Il me fascine, j’ai un grand nombre d’ouvrages sur lui, je peux rester de longs moments à regarder ses tableaux sans jamais me lasser….

Ses toiles transpirent l’humanité, son jaune incomparable illumine le regard, la misère de "ses"  pauvres gens me  transperce le  cœur

 mes yeux il est inégalable.

Martine


HOMMAGE A VINCENT

 

VINCENT

 

Ton  prénom prononcé partout  sur la planète,

 

Eclate de couleurs, allume les comètes.

 

Tu fus très près de Dieu  mais l'ombre te fit peur,

 

Et tu choisis la vie, ignorant ses douleurs.

 

 

 

Théo de son soutien croit  en tes lendemains,

 

Il est ami et frère et subis tes galères,

 

De La Haye à Paris, d'Anvers à Saint Rémy,

 

Tu peins et lui expose ton art en galeries.

 

 

 

Ton milieu, sa morale avec ses conventions,

 

N'épouseront jamais tes moindres convictions.

 

Tu as ouvert les yeux sur les petites gens,

 

Tes tableaux les racontent les tirant du néant.

 

 

 

 A chemin tourmenté, équilibre fragile,

 

Et tel un funambule tu marches sur un fil,

 

D'amour en amitié tu ne puis point trouver,

 

Un être de lumière pour vivre à tés côtés.

 

Tu fus souvent bien seul, peignant les sentiments,

 

Au gré de tes humeurs, couleur ou noir et blanc.

 

 

 

Après bien des années de travail, de misère,

 

Méconnu dans ton Art, décrié par tes pairs ( père)

 

Ton travail acharné, de natures en portraits,

 

Te qualifie enfin de Précurseur du Trait.

 

 

 

Pourquoi alors  qu'au loin tu aperçois  la gloire,

 

Décides- tu soudain d'un point à ton histoire ?

 

Et ce frère aimant bien au delà des mots,

 

Qui quelques mois plus tard partagea ton repos ?

 

Secondes de folie mirent fin à deux vies,

 

D'un être trop sensible et de son frère Génie !

 

 

 

Tu ne fus pas heureux, incompris, tourmenté,

 

Décrivant le réel mais toute vérité,

 

Avant  de prendre forme doit être méditée !

 

 

Pourtant  VINCENT  tu vois,  sur ta vie sur ton œuvre,

 

Il n'y a plus de voile,

 

La lumière et la vie s'envolant de tes toiles,

 

Ont mené  ton destin au sommet des étoiles.

 

 

 MARTINE

 

 

 


27/07/2017
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VAN GOGH DEUX MOIS ET UNE ETERNITE

VINCENT

Ce tableau a été réalisé par ma fille, Valérie, artiste peintre.

 

Pour regarder ce document cliquez sur le lien c-dessous :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/110296-000-A/van-gogh-deux-mois-et-une-eternite/?fbclid=IwAR3EsmBGlFTntDFGwGNWx8nol4WG8WMuBip-Qz60Lsu4xEvgias5w28IHYc

 

 

 

Si l’oeuvre de Vincent Van Gogh, méprisée de son vivant, est passée à la postérité, c’est en grande partie grâce à l’épouse de son frère Théo, Johanna.

 

À travers le regard de cette figure oubliée, l’émouvant récit des derniers mois du peintre et de son héritage.

 

Sans l’acharnement de sa belle-sœur, l’œuvre de Van Gogh n’aurait sans doute pas acquis la même notoriété.

 

Après le suicide de Vincent, en 1890, puis la mort de son frère Théo, marchand d'art, seulement six mois plus tard, Johanna Van Gogh, née Bonger, hérite de plusieurs centaines de toiles dont personne ne veut, réalisées pour la plupart par le peintre à Auvers-sur-Oise, au cours des deux derniers mois de sa vie.

 

Pressentant le génie de l’artiste qu’elle n’a rencontré qu’à quelques reprises durant ses dix-huit mois de mariage, la jeune femme consacrera les années qui suivent la mort de son époux à exaucer l’ultime souhait de ce dernier : organiser une rétrospective posthume de Vincent Van Gogh.

 

Bien consciente de l’inconvénient d’être femme dans le monde impitoyable du marché de l’art, elle parviendra, seule et à force de pugnacité, à faire connaître à un public encore peu réceptif un corpus d’œuvres à la force extraordinaire, qui inspireront, dix ans plus tard, une nouvelle génération d’artistes, et changera le visage de l’art moderne.



Une femme derrière la légende


En mettant en lumière l’extraordinaire travail de valorisation mené par Johanna Van Gogh, ce documentaire, illustré d’animations qui nous replongent dans les toiles et l’époque, offre un regard inédit sur l’artiste : celui de la femme qui a contribué à en forger la légende.

 

Redonnant un nom et un corps à cette figure oubliée – modeste professeure d’anglais devenue femme d’affaires – dont elle dresse un dense et émouvant portrait qui nous la rend familière, la réalisatrice Anne Richard revient aussi sur l’une des périodes les plus tourmentées et les plus productives de la courte vie de Vincent Van Gogh : ses dernières années, qui le mènent de l’asile de Saint-Rémy-de-Provence, où il s’est fait volontairement interner après une grave crise, à sa dernière demeure d’Auvers-sur-Oise.

 

En guise de fil conducteur, le journal intime que la jeune femme tient depuis l’adolescence, où elle consigne ses rencontres, états d’âmes et réflexions, mais aussi des extraits des célèbres lettre échangées entre les deux frères.

 

Dans cette abondante correspondance dont elle était légataire, Johanna avait vu, à raison, une clé indispensable pour percer les secrets de l’œuvre du peintre.

 

 

Réalisation  Anne Richard

Pays  France

Année   2022


07/01/2024
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VAN GOGH EN TOUTES LETTRES- JEAN-CLAUDE CARON

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Un homme dans son siècle

 

 

À lire les multiples biographies qui lui sont consacrées, Van Gogh reste l’objet de représentations que tout oppose : tantôt on en fait une victime de la société, tantôt un manipulateur ; mais aussi un individu formant avec son frère Theo un couple de spéculateurs, misant sur le succès final de sa production ; ou encore un anarchiste et un anticlérical.

 

 

Fondé sur sa correspondance, cet ouvrage se propose d’entendre la voix même de Vincent et de saisir la personnalité complexe d’un homme vivant dans une époque dont il questionne les mutations.

 

Dans ses lettres, notamment celles à son frère Theo, il évoque sa passion pour la lecture et l’éclectisme de ses goûts littéraires, son rêve d’une communauté artistique dont il serait l’initiateur, sa relation à sa terre d’accueil, la France, mais aussi à d’exotiques terres imaginaires, sa vision mythifiée d’un passé révolu et regretté comme d’un futur à la fois espéré et redouté.

 

Mais aussi sa foi chrétienne virant au mysticisme puis au doute, sa relation à la nature avec laquelle Dieu finit par se confondre, son besoin inassouvi d’amour et sa vaine quête d’une femme avec qui faire couple.

 

 

Ces lettres à la tonalité autobiographique et romanesque révèlent le moi profond d’un homme qui, confronté à l’absence de reconnaissance de sa production artistique, se vit comme une sorte de paria de la société qui n’a pourtant de cesse d’espérer en un avenir meilleur.

 

 

 

Jean-Claude Caron est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Clermont Auvergne et membre honoraire de l’Institut universitaire de France.  

 

Parmi ses publications chez Champ Vallon, Les Deux Vies du général Foy (1775-1825). Guerrier et législateur, 2014 et Simon Deutz, un Judas romantique, 2019


24/06/2022
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VAN GOGH ALIVE

 

 

 

 

La maladie de Van-Gogh ( 1853/1890 ) où l'hérédité, l'absinthisme et l'impuissance médicale s'entrelacent, n'est pas seulement une construction sociale.

 

 

De ses "absences" qui iront s'aggravant, de ses angoisses sans cause apparente, Vincent parle très tôt et son instabilité se manifeste dès le collège.

 

 

Mais le jeune homme, lecteur boulimique et affamé d'images, croit aussi aux vertus thérapeutiques de l'art et du rural.

 

Si le commerce de la peinture, autre héritage familial, le confronte vite aux images de toutes  sortes, il sent le besoin, à vingt-trois ans de quitter les comptoirs de vente pour se  rapprocher du monde du travail, afin de soulager les nécessiteux, puis de les peindre.

 

De l'un à l'autre, l'éthique protestante change d'objet, non de but : l'accomplissement personnel par l'altruisme.

 

 

Du reste, et de tout temps, Vincent a tenu un crayon.  C'est d'abord le monde de la mine, où il apporte la parole du Christ, qui passe dans ses dessins; ce sera ensuite celui des travailleurs de la terre.

 

 

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Millet domine déjà ses pensées, un Millet qu'il noircit par haine des mensonges de l'art policé.

 

 

Pourtant Van Gogh n'entend pas peindre en suiveur d'autodidacte, ni se contenter d'une existence marginale.

 

Il va donc se perfectionner avec une détermination contraire à sa légende de pur instinctif.

 

 

D'Anvers à Paris, le cursus est cumulatif, efficace. parallèlement, l'ancien employé de la Maison Goupil enrôle Théo, son frère cadet, dans un pari sur l'avenir.

 

Vincent sait que le temps travaille pour eux et que l'impressionnisme se muant en valeur marchande, le futur finira par sourire à sa génération.

 

C'est celle  d'Henri de Toulouse-Lautrec, Louis Anquetin et Emile Bernard, qu'il croise chez Fernand Cormon , son maître parisien à partir du printemps 1886.

 

 

Quant à Paul Gauguin, Théo et Vincent  parviendront à l'attirer en Provence, à Arles où la vie de ce dernier bascule : des centaines de tableaux et de dessins naissent alors, plus solaires, élaborés et plus poignants que jamais.

 

 

Gauguin n'y ajoutera que le sel de la contradiction.

 

 

Après l'échec tout relatif de leur cordée et l'aggravation de sa schizophrénie, Van Gogh décide de fuir ce sud qu'il juge désormais trop dangereux et de conquérir  Paris.

 

La critique d'avant-garde du reste, brode déjà sur "sa folie créatrice"

 

 

C'est ignorer le secret de cette peinture qui tend à la maîtrise d'elle-même entre les crises rapprochées. La dernière sera la bonne.

 

Demeurent par milliers, les preuves d'un moderne qui se rêva en Rembrandt de son temps.

 

Au delà des mythes poisseux, cette folie là reste à comprendre.

 

 

 

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L'art guérit-il ?

 

Débarrassé de son mythe qui exalte en lui le fou génial et l'artiste maudit, Vincent Van Gogh apparaît comme l'un des peintres les plus lucides de la génération

post-impressionniste.

 

 

En moins de dix ans mais au prix d'un travail inlassable, il bouleverse les principes et les clivages admis.

 

Dans ses tableaux ardents, en marge des crises qui menacent, s'invente un naturalisme expressionniste, aux antipodes du symbolisme désincarné qu'il a en horreur.

 

Universelle est aujourd'hui l'attention portée à Van Gogh pour de bonnes et souvent de mauvaises raisons. Pathologie minorée et société répressive, génie méconnu et marchandisation posthume...

 

Ce sont là quelques-uns des traits constitutifs d'une légende née de son vivant, laquelle a été radiographiée par Nathalie Heinich et Wouter Van der Veen de façon définitive.

 

On préfère oublier que ce fils de famille, au delà de ses aspirations  socialisantes, savait ce qu'il faisait en confiant à son frère Théo, galeriste efficace, le soin de fonder la valeur de son oeuvre.

 

La mort quasi simultanée des deux frères fut une aubaine pour le marché, qui spécula aussitôt sur cette  peinture qu'Albert Aurier venait de déclarer insensée, mystique mais si habitée et singulière !

 

Vincent avant de s'effacer eut le temps de réfuter ce critique proche de Gauguin qui, du temps d'Arles, l'avait peint "fou"

 

 

En vérité, il était insupportable à Van Gogh de laisser croire que sa folie ou plutôt la maladie parlait seule à travers la toile.

 

 

Au contraire, pour Aurier, le hollandais faisait d'elle une page de confession permanente, irréfléchie, automatique...

 

Le suicide devait confirmer cette thèse et le XXe siècle s'y complaire.

 

 

Ayant laissé presque autant de lettres que d'oeuvres,  Van Gogh n'aurait cessé de se raconter et de raconter son mal que de la traduire en couleurs crues et donc vraies.

 

 

En conséquence, la torsion poignante des toiles, paysages accablés de lumière, paysans brisés, visages chavirés et ciels vides d'un Dieu  absent a été longtemps lue comme l'écho direct du martyre de son existence terrestre.

 

 

 

 

 

Là où Van Gogh avait chercher un moyen de lutter contre la dépossession de soi, il fallait diagnostiquer son expression désespérée.

 

 

A quoi s'ajoutait cet " altruisme d'Evangile" selon le mot cruel de Gauguin : le culte de l'innocent aux mains pleines, du suicidé de la société" ( Antonin Artaud)

 

La sacralisation du malheur s'est amplifiée jusqu'a nous, malgré la lucidité de quelques précurseurs.

 

A cet égard, Octave Mirbeau, que Van Gogh a lu et apprécié, ébauche tôt une approche plus saine.

 

En janvier 1894, à propos des tableaux de Vincent que le salon des indépendants a regroupés en hommage posthume, l'écrivain sacrifie encore au mythe naissant du génie involontaire et de l'artiste incrée : " Ce qu'il y eut de grand et d'inattendu et aussi parfois de trop violent et excessif, dans l'âpre et délicieux talent de Van Gogh est intimement lié aux fatalités  cérébrales qui le prédestinèrent, jeune, à la mort"

 

 

Mais l'opinion du critique se renverse en mars 1901.

 

A l'occasion de l'exposition Van Gogh chez Bernheim-Jeune qui marque tant André Derain, Mirbeau tord le cou à ses propres arguments : " Il est mort sinon fou, du moins le cerveau malade. Et pourtant, à lire ses si curieuses lettres, il n'est pas d'esprit plus équilibré que le sien. ses opinions sont sages, se gardent de toute exagération "

 

 

Exposion Van Gogh Jeune du 15 au 31/03/1901

 

Sans  négliger le poids des pathologies, Mirbeau s'insurge enfin contre l'image du déréglé, en proie à la seule destruction et rend à la peinture de Van Gogh sa part de conscience et d'humanité.

 

 

 

 

Près d'un siècle s'écoulera avant que la recherche n'éclaire "l'épilepsie temporale dont souffrait Vincent" doublée d'une nette tendance à la mélancolie, autre maladie qui peut conduire au suicide.

 

" La perle est la maladie de l'huître" aimait à dire Van Gogh.

Mais l'art, irréductible à une cause unique, s'en voulait  aussi l'antidote.

 

 

 

 

Sources :    L'art en questions de Stéphane Guégan

 

                  Youtube

 

                  Images du net

 

 

 

 


18/05/2022
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VAN GOGH EN 15 QUESTIONS - STEPHANE GUEGAN

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Vincent Van Gogh, le premier des écologistes ? Gauguin a-t-il trahi ? Le suicide de qui ? Ce petit livre pédagogique explique en quinze textes clairs et concis la portée décisive de l’œuvre tout en renversant les idées reçues régulièrement véhiculées sur l’artiste.  

 

La folie de Van Gogh a marqué sa vie et son œuvre de façon tragique, et a aussi contribué à cette vision romantique de l'artiste incompris et maudit dont la gloire fut cruellement posthume.

 

De ces pertes de contrôle, le peintre parle très tôt et son instabilité se manifeste dès les années de collège.

 

Mais le jeune homme, lecteur boulimique et affamé d’images, croit aussi aux vertus thérapeutiques de l’art et du monde rural qu’il commence par idéaliser.

 

Très tôt, il sentira le besoin de se rapprocher du monde du travail, afin de soulager les nécessiteux, puis les peindre.

 

C’est d’abord le monde de la mine, où il apporte la parole du Christ, qui passe dans ses dessins, ce sera ensuite celui des travailleurs de la terre.

 


Le peintre Millet domine déjà ses pensées. Mais Van Gogh n’entend pas peindre en suiveur autodidacte, ni se contenter d’une existence marginale. Il va se perfectionner avec une détermination sans faille.

 

D’Anvers à Paris, son cursus est cumulatif, efficace et impressionnant. Maîtrisant parfaitement les données du marché de l’art, il enrôle Théo, son frère cadet, dans un pari sur l’avenir.

 

Vincent sait que l’impressionnisme étant en passe de devenir une valeur marchande, le futur finira par sourire à la génération qui vient après...

 


Le 20 février 1888, il s'installe à Arles qui marque le tournant, le zénith, le point culminant, le plus grand épanouissement de la décennie de l’activité artistique de Van Gogh.

 

Des centaines de tableaux et de dessins naissent alors, plus solaires, plus fervents, plus élaborés et poignants que jamais. Avec l’aggravation de sa schizophrénie, il ne reste plus à Van Gogh que de conquérir Paris.

 


Mais qui, en dehors de Théo et peut-être de Gauguin, peut comprendre le vrai secret de cette peinture qui tend à l’éclat majeur, à la maîtrise d’elle-même entre les crises qui se rapprochent  ?

 

En raison de l’incompétence du docteur Gachet, la dernière sera la bonne.

 

Reste les milliers de preuves, devant Dieu, d’un moderne qui aurait tant aimé devenir à la fois le Rembrandt et le Delacroix de son temps... Au-delà des mythes poisseux, cette folie-là reste à comprendre.


18/05/2022
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JO BONGER VAN GOGH

 


08/04/2022
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VAN GOGH



Le premier volume de " L'Oeuvre complet- peinture" de VAN GOH nous présente  en 300 pages , à travers 381 illustrations en couleur et 97 illustrations en noir et blanc, le parcours artistique du peintre d'octobre 1881 jusqu'a son arrivée à  Paris.

Il y peindra plus de 200 tableaux de mars 1886à février 1888

Le second volume répertorie en 440 pages et à travers 366 illustrations en couleurs et 60 en noir et blanc l'évolution artistique du peintre après son départ d'Arles en février 1888.

Il retrace l'époque féconde de St Rémy qui va de juin 1889 à mai 1890 jusqu'à sa mort tragique à Auvers sur Oise le 29 juillet 1890.

C'est pendant cette brève période de sa vie que VAN GOGH, dans une fièvre  créatrice, a peint les 463 tableaux qui l'ont rendu célèbre.

 
 
J'ai la chance de posséder ces deux volumes qui sont, depuis bien des années, mes livres de chevet.
Martine

 




20/02/2022
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VAN GOGH - LETTRES A VAN RAPPARD



La rencontre de Van Gogh avec Anthon G.A. Van Rappard se situe à l'aube de l'oeuvre du peintre, et ces lettres sont le reflet de ses années d'apprentissage.

Les Lettres à Van Rappard' qui constituent l'indispensable complément aux 'Lettres à son frère Théo' nous révèlent le fond du caractère de Van Gogh.

 Elles nous parlent des difficultés matérielles et morales auxquelles il a dû faire face, des luttes qu'il a dû soutenir, de ses aspirations, de sa ténacité, de l'évolution de son génie.

20/02/2022
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LETTRES A SON FRERE THEO -

 


La première lettre de Vincent Van Gogh à son frère Théo, datée d'août 1872, est envoyée de La Haye. Il a dix-neuf ans. Il ne sait pas qu'il va peindre.

La dernière lettre, inachevée, Théo la trouve dans la poche de Vincent qui s'est tiré une balle dans la poitrine le 27 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise.

Des dizaines de toiles encombrent sa chambre. Presque quotidiennement et pendant  dix-huit ans, Vincent a écrit à Theo.
 
Et Vincent écrit à propos de tout à Théo comme il lui envoie toutes ses toiles.
Il lui montre ce qu'il peint comme ce qu'il est.

Ces lettres incomparables - des récits, des aveux, des appels - sont nécessaires pour découvrir le vrai Van Gogh devenu mythe...

Il n'est pas un peintre fou. Au contraire, solitaire, déchiré, malade, affamé, il ne cesse d'écrire, lucide, comme il traque la lumière.

20/02/2022
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VINCENT VAN GOGH - SA VIE- SON OEUVRE- SES MALADIES

 
Dans le cadre de la Semaine d'information sur la santé mentale, Écully accueillait le Dr Jean-Marc Boulon, qui a proposé une conférence grand public autour de la vie, l'œuvre et les maladies de Vincent Van Gogh  à l'Espace Écully.

Le Dr Jean-Marc Boulon est psychiatre à la maison de santé de Saint-Paul de Mausole à Saint-Rémy de Provence, où fut interné Vincent Van Gogh en 1889 et 1890.

 

Sensible à l'art, il s'est naturellement intéressé au peintre et à ses antécédents.

 


Devant une centaine de personnes, Jean-Marc Boulon a ainsi remonter l'arbre généalogique de Vincent Van Gogh pour montrer comment, du côté paternel, de profondes racines ont orienté sa vie dans une triple filiation du prénom, de la religion et de l'art.

 

Le prénom, car Vincent est le prénom d'un frère aîné, mort-né un an jour pour jour avant la naissance du peintre. Un lourd héritage, dans lequel il s'inscrira en utilisant ce prénom sur les rares toiles qu'il signera.

 

La religion, car il était fils et petit-fils de pasteurs protestants et pensera un moment s'engager dans les ordres. Mais après quelques années comme prédicateur laïc auprès de mineurs hollandais, il sera rejeté par les autorités religieuses pour excès de mysticisme et s'orientera finalement vers la peinture.

 

Car l'art est un autre pilier de l'héritage familial, l'oncle de Vincent tenant une galerie d'art célèbre (la maison Goupil) qui disposaient de plusieurs succursales à l'étranger, dans lesquelles travaillaient également son frère Théo.



La conférence permettra de balayer le vie de Vincent Van Gogh, son parcours chaotique de la Hollande à Paris, puis la Provence ainsi que l'évolution de sa peinture.

 

Jean-Marc Boulon soulignera également le caractère parfois difficile de l'artiste, ses périodes dépressives, son sentiment d'être rejeté ou encore ses accès de colère qui l'amèneront par exemple à la fameuse oreille coupée après une querelle avec Gauguin et à son premier internement.

 

Mais le psychiatre évoquera également la période relativement heureuse du séjour de Van Gogh à la maison de santé de Saint-Paul en 1889-90 comme il le confiera dans ses lettres à son frère Théo.

 

Il y réalisera 150 toiles (dont Les iris, La nuit étoilée...) et presque autant de dessins.


Reprenant les diagnostics des médecins de l'époque (sorte d'épilepsie, manie aigüe ou encore intoxication à la térébenthine)

le Dr Boulon les éclairera par les connaissances actuelles de la psychiatrie et évoquera pour Vincent Van Gogh des troubles bipolaires, accompagnés de crises d'épilepsie aggravées par une consommation importante de tabac et d'absinthe.



En fin de conférence, le psychiatre abordera l'actualité des pratiques de soins de la maison de santé de Saint-Paul et les ateliers d'art-thérapie développés autour de la peinture qui ont débouché sur la création du centre Valetudo, une galerie d'art qui vend et expose dans le monde entier les œuvres des patients.



Cet exposé très complet et très accessible pour le grand public, a été suivi d'un débat avec la salle qui a notamment porté sur l'intérêt de l'art-thérapie. "C'est un moyen parmi d'autres, avec un bénéfice difficile à estimer" a confié le Dr Boulon, "mais cela peut permettre de retisser les liens sociaux et de revaloriser l'estime de soi du patient".


20/02/2022
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