Bienvenue dans mon Univers

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ACTUALITE

L'actualité, ce peut-être parfois un vacarme insensé,

Ce sont ces mille choses qui font de nos journées,

Des instants peints en rose, regards éberlués,

Elle est tantôt lointaine et nous atteint à peine,

Ou bien si près de nous,

Qu'elle nous rend un peu fou .

Faite d'évènements égrènes par le temps,

On se raccroche à elle pour exister vraiment !

MARTINE

 


BARACK OBAMA - LE GRAND ENTRETIEN

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Pour écouter l'entretien cliquez sur le lien ci-dessous :

 

https://www.france.tv/actualites-et-societe/temoignages/2103205-barack-obama-le-grand-entretien.html

 

 


23/11/2020
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OCTROI DEROGATOIRE DE CHAUFFAGE

chauffage

 

Oyez, oyez, braves gens, damoiselles et damoiseaux,
Troubadours, faites rugir les trompettes, les tambours,

Prêtez- moi donc votre oreille !

Point ne possédois de pull à col roulé

Par pendaison sera chatié !


10/10/2022
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DU REVE A LA REALITE

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Du rêve à la réalité il n'y a qu'un   ............  siècle  !!


08/10/2022
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LIAISONS DANGEREUSES DE SARKOZY AVEC LE QATAR

Un rapport de la police anticorruption montre que Nicolas Sarkozy aurait fait financer a posteriori par le Qatar, en 2011, des prestations de communication réalisées par le publicitaire François de La Brosse pour sa campagne électorale de 2007, puis pour l’Élysée. Aucune d’entre elles n’avait été facturée.

 

Fabrice Arfi et Yann Philippin

27 septembre 2022 à 19h54

 

 

 

Une nouvelle affaire judiciaire pourrait menacer Nicolas Sarkozy. Déjà condamné à deux reprises en première instance dans les affaires Bismuth et Bygmalion et mis en examen dans l’affaire des financements libyens, l’ancien chef de l’État est désormais dans le viseur de la justice pour ses liens financiers avec le Qatar. C’est la conclusion d’un rapport de police explosif, auquel Mediapart a eu accès.

 

 

Ce rapport, établi le 21 janvier 2020 par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) de la police judiciaire, pointe des faits susceptibles de « revêtir une qualification pénale », en particulier un possible financement illégal de la campagne présidentielle 2007 du candidat Sarkozy. Lequel est soupçonné d’avoir fait payer par le Qatar, quatre ans après son élection, des prestations de communication qu’il n’avait pas déclarées dans son compte de campagne.

 

 

De gauche à droite : Hamad ben Jassem al-Thani, Nicolas Sarkozy, François de La Brosse et Claude Guéant. © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart avec AFP

 

 

Ces faits ont été découverts dans le cadre de l’information judiciaire pour « corruption » sur l’attribution du Mondial 2022 de football au Qatar, menée par le juge d’instruction Marc Sommerer.

 

 

L’enquête porte en particulier sur le fameux déjeuner de l’Élysée du 27 novembre 2010, organisé juste avant le vote de la Fédération internationale de football (Fifa) qui a désigné l’émirat comme pays hôte.

 

 

Les agapes avaient réuni le président Sarkozy, son bras droit à l’Élysée Claude Guéant, le prince héritier (et actuel émir) du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani, le premier ministre de l’émirat Hamad ben Jassem al-Thani, et le vice-président de la Fifa Michel Platini.

 

Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir convaincu à cette occasion Michel Platini de voter pour le Qatar, en échange de plusieurs contreparties accordées par l’émirat, dont le rachat du PSG

 

 

Les policiers de l’Office anticorruption ont donc fouillé dans les archives de la présidence de la République. C’est ainsi qu’ils ont découvert que sept mois après le déjeuner de l’Élysée, Nicolas Sarkozy aurait demandé, par l’entremise de son ministre de l’intérieur Claude Guéant, un service au premier ministre Hamad ben Jassem al-Thani : accorder un contrat de 2 millions d’euros à François de La Brosse, ancien conseiller en communication du candidat puis du président Sarkozy. 

 

 

Les documents saisis par les enquêteurs montrent que ce contrat qatari devait compenser des prestations réalisées gratuitement par François de La Brosse (270 000 euros pour la campagne de 2007 puis 2,42 millions pour l’Élysée), qui n’avaient été ni payées ni déclarées à l’époque. Le communicant a reçu, à partir de septembre 2011, au moins 600 000 euros du Qatar sur les 2 millions prévus.

 

Des mails de l’Élysée au cœur du dossier

Alors que ce financement pourrait être assimilé à un renvoi d’ascenseur de l’émirat, moins d’un an après l’aide précieuse que lui a apportée Nicolas Sarkozy pour obtenir la Coupe du monde, le juge Sommerer a pourtant estimé que les faits sont « étrangers » à son enquête. Il a préféré transmettre le rapport de police au Parquet national financier (PNF) le 31 janvier 2020. 

 

 

Le PNF a décidé pour sa part de ne pas ouvrir de nouvelle enquête. Interrogé par Mediapart, le PNF indique avoir choisi de transmettre le rapport à la juge Aude Buresi, chargée de l’enquête sur les soupçons de financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy par la Libye.

 

 

Le PNF n’a pas souhaité justifier ce choix, indiquant seulement que le rapport était « susceptible de présenter un intérêt » dans l’enquête menée par la juge Buresi, laquelle a saisi la police le 5 mars 2020 afin de « procéder à des investigations » complémentaires. 

 

 

Les documents déjà saisis par les enquêteurs dans les archives de l’Élysée, consultés par Mediapart, sont des échanges de courriers avec le communicant et publicitaire François de La Brosse. Sa femme est une amie d’enfance de Cécilia Attias, épouse à l’époque de Nicolas Sarkozy.

 

 

En 2006, lors d’un dîner, Nicolas Sarkozy avait demandé conseil à François de La Brosse en matière de stratégie internet. C’est ainsi que le publicitaire a proposé de créer « NSTV », une webtélé qui suivrait en vidéo la campagne du candidat Sarkozy – une innovation à l’époque.

 

Après avoir piloté sa stratégie internet lors de la présidentielle de 2007, François de La Brosse est devenu pendant trois ans conseiller du président Sarkozy. Il a disposé d’un bureau à l’Élysée et réalisé plusieurs sites web pour l’exécutif, dont le site officiel de la présidence.

 

 

Mais il a été brutalement remercié à la suite d’une divergence stratégique. « Je me souviens de ton coup de téléphone, dans l’avion présidentiel en direction du Golfe, m’annonçant que j’étais viré parce que j’avais eu l’audace folle de suggérer que la page Facebook du président n’était pas une bonne idée », écrit François de La Brosse à Claude Guéant, qui était secrétaire général de l’Élysée à l’époque de ce coup de fil.

 

 

Mi-2011, l’agence de communication de François de La Brosse, ZNZ Group (qui opère sous le nom commercial « Z »), traverse de graves difficultés financières. C’est alors que le communicant écrit à Nicolas Sarkozy pour lui rappeler qu’il n’a jamais été rémunéré pour le travail effectué pour sa campagne électorale puis pour l’Élysée.

 

 

Le communicant François de La Brosse en janvier 2007 pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, dont il a réalisé le site internet. © Dominique Faget / AFP

 

 

Selon un autre courrier de François de La Brosse, le président Sarkozy a alors demandé à Claude Guéant, devenu ministre de l’intérieur en février 2011, de l’« aider » en lui trouvant des contrats de communication.

 

 

Le 28 juin 2011, le publicitaire remercie Claude Guéant pour « son appel téléphonique » et détaille les pistes qui mériteraient « une action rapide » : un projet à 2 millions d’euros par an avec EDF, un deuxième à 1,5 million annuel avec la Française des jeux, et deux autres avec le Koweït et le Qatar. 

De la colère…

La piste qatarie est la plus chaude. « J’ai eu un excellent contact à Doha avec le cheik Al Hussain al-Thani, gendre du PM [le premier ministre Hamad ben Jassem al-Thani – ndlr] et président de Q.Media, la plus importante société de communication au Qatar », détaille François de La Brosse dans son courrier du 28 juin 2011.

 

 

Le 2 juillet, sa société ZNZ Group signe un accord préliminaire (« memorandum of understanding ») avec Q.Media en vue de créer une coentreprise à 50-50, qui réaliserait une webtélé nommée « Enjoy Qatar », dédiée à la promotion de l’émirat comme destination touristique.

 

François de La Brosse espère aussi vendre ZNZ au Qatar pour 8 millions d’euros.

 

 

Mais dès le lendemain, l’affaire prend une autre tournure. François de La Brosse vient d’apprendre que s’il ne remporte pas rapidement de nouveaux contrats, sa société va déposer le bilan « tout début septembre ». Il laisse éclater sa colère dans un nouveau courrier à Claude Guéant.

 

 

 

« Malgré ton soutien amical et le fait que le PR [président de la République – ndlr], à travers mon dernier courrier dont il t’a fait parvenir une copie, t’ait demandé de m’aider, me voilà arrivé au bout de cette histoire commencée en septembre 2006, et qui se termine aujourd’hui par le dépôt de bilan d’une entreprise que j’ai créée il y a 31 ans et que naïvement j’ai mis au service du candidat puis du président, écrit-il.

Non seulement je n’ai tiré aucun avantage de cette épopée, mais j’ai été gravement pénalisé. »

 

 

François de La Brosse indique qu’il va « facturer l’Élysée de l’ensemble des prestations réalisées ». Il ajoute qu’il compte aussi rédiger « un livre retraçant toutes ces aventures vécues depuis 1979, année où [il a] fait la connaissance de Cécilia, jusqu’à aujourd’hui ». « Cela va me permettre de mettre en page 5 mots qui résument toute cette épopée : brutalité, cynisme, trahison, égocentrisme, injustice », ajoute-t-il. 

 

 

Le 8 juillet 2011, François de La Brosse revient à la charge dans un nouveau courrier à Claude Guéant : « Ne souhaitant pas importuner le PR avec les problèmes que je rencontre, je reviens vers toi comme convenu pour te faire une synthèse de la situation. » 

 

 

Le publicitaire indique que son commissaire aux comptes « a relevé une liste de travaux réalisés et non facturés par [sa] société de septembre 2006 à aujourd’hui. Il s’agit, au titre de la campagne, et qui concernerait plutôt l’UMP [aujourd’hui Les Républicains – ndlr] : 360 000 euros HT [hors taxes]. En ce qui concerne l’Élysée, s’agissant de [son] détachement et des 14 sites internet réalisés dont celui de l’Élysée, le montant est de 2,12 millions d’euros HT ».

… à la menace

Mais contrairement à ce qu’il écrivait cinq jours plus tôt, François de La Brosse n’a plus l’intention d’envoyer les factures. « Pour des raisons d’évidence, je te sais d’accord avec moi pour éviter absolument que nous en arrivions à facturer l’Élysée ou l’UMP. Il faut trouver vraiment une solution », indique-t-il à Claude Guéant.

 

 

Pourquoi une telle facturation était-elle impossible ? Était-ce parce que les prestations du publicitaire n’avaient pas été déclarées dans le compte de campagne de Nicolas Sarkozy ? Sollicité par Mediapart, l’ancien chef de l’État n’a pas donné suite. Claude Guéant et François de La Brosse ont refusé de répondre.

 

 

Le 28 juillet 2011, le publicitaire envoie un décompte révisé à Claude Guéant : il estime désormais les prestations à 270 000 euros pour la campagne, et à 2,42 millions pour l’Élysée, soit un total de 2,69 millions.

 

 

François de La Brosse se fait menaçant : « Notre commissaire aux comptes va établir les factures. […] C’est, à mon avis, et tu le partageras, une situation qu’il faut absolument éviter compte tenu que nous allons rentrer dans un process incontrôlable sous l’égide du tribunal de commerce. »

 

En clair, si les factures venaient à être versées au dossier de liquidation, l’affaire pourrait s’étaler sur la place publique.

 

Le 12 aout 2011, ZNZ envoie une facture de 600 000 euros à Q.Media au titre du projet de webtélé touristique « Enjoy Qatar ». Deux jours plus tard, François de La Brosse s’envole pour Doha pour faire un point sur le dossier. Mais la société qatarie tarde à verser les fonds.

 

 

Le président Nicolas Sarkozy et le premier ministre du Qatar Hamad ben Jassem al-Thani, le 19 mars 2011 à l’Élysée. © Pierre Verdy / AFP

 

 

Le 6 septembre 2011, le publicitaire écrit à Nicolas Sarkozy en personne pour solliciter un rendez-vous : « Le tribunal de commerce va découvrir des prestations réalisées et non facturées pendant la campagne et pour l’Élysée, pour environ 2,5 millions. Pour éviter ce désastre, avec Claude Guéant, nous avons des pistes mais rien de concret à ce jour. […] J’ai vraiment besoin de ton aide. »

 

 

Coïncidence : au cours de ce même mois de septembre, Q.Media règle la première facture de 600 000 euros. Et ZNZ envoie le mois suivant une seconde facture de 200 000 euros.

 

 

Mais cela ne suffit pas à sauver ZNZ du dépôt de bilan. Le 22 octobre 2011, François de La Brosse écrit de nouveau à Nicolas Sarkozy. « C’est à l’ami et non au président que je m’adresse. Tu sais à quel point je me suis investi à tes cotés. Tu sais aussi que je n’ai jamais été rémunéré pour tout ce que mon équipe et moi avons pu mettre en place tant pour ta campagne que pour l’Élysée. […] Avec Claude Guéant nous avons essayé de vendre Z au Qatar, sans succès pour l’instant. Ce serait la meilleure solution. Ou alors faire quelque chose avec Vincent Bolloré. Dis-moi ce que tu en penses et si tu as le temps parlons-en. » 

Sarkozy répond tout de suite

Le publicitaire revient à la charge le 9 janvier 2012, dans un nouveau courrier au président Sarkozy. Il lui annonce qu’il va bientôt subir une opération chirurgicale, avant d’ajouter : « Comme tu le sais, Z ne s’est jamais remis financièrement de mon engagement auprès de toi. »

 

 

« Très gentiment tu m’avais proposé de m’aider, poursuit-il. Avec Claude, nous nous sommes rapprochés du Qatar, à travers le gendre et neveu du premier ministre qui est le CEO [PDG – ndlr] de Q.Media. »

 

Mais François de La Brosse redoute que le projet de webtélé touristique « n’avance pas assez vite pour éviter [le] dépôt de bilan ». « HBJ [le premier ministre Hamad ben Jassem al-Thani – ndlr] aurait donné son accord, selon l’ambassadeur et Claude. Il faudrait tout simplement accélérer le process », conclut-il.

 

 

Le président Sarkozy répond dès le lendemain. « C’est avec une grande émotion que je reçois le petit mot que tu as eu la gentillesse de m’adresser, écrit-il à son ancien conseiller. Je sais que tu trouveras l’énergie et le courage de passer ce moment difficile. Sois assuré de tout mon soutien. Avec toute mon affection et ma fidèle amitié. »

 

 

Le « soutien » du chef de l’État semble avoir payé. Dans les archives de l’Élysée, les policiers de l’OCLCIFF ont retrouvé un projet de courrier du 22 mars 2012 de François de La Brosse à un individu qu’il qualifie d’« Excellence », et avec lequel il s’est entretenu la veille par téléphone.

 

« Le président Sarkozy, le ministre de l’intérieur Claude Guéant et moi-même étions vraiment heureux de savoir que le premier ministre du Qatar avait accepté de prendre une participation dans le capital de la société Z », écrit-il.

 

 

François de La Brosse ajoute que le projet de webtélé touristique « Enjoy Qatar », d’un montant total de 2 millions d’euros, « est aujourd’hui en stand-by », depuis le paiement en septembre 2011 du premier acompte de 600 000 euros par Q.Media, « au titre du consulting et de la fabrication du projet pilote ».

 

Au moins 600 000 euros ont été versés par le Qatar.

« Le complément est toujours en attente alors que le projet est prêt », conclut François de La Brosse, soulignant que le « cheik Al Hussain al-Thani, CEO de Q.Media, est à mon sens en attente d’un accord définitif pour lancer la JV [coentreprise – ndlr] et la finalisation de la TV “Enjoy Qatar” »

 

 

Un mois plus tard, la société de François de La Brosse envoie une troisième facture de 1,2 million d’euros à Q.Media. Finalement, il a donc facturé 2 millions d’euros au titre du projet « Enjoy Qatar », dont 600 000 euros ont été payés. On ignore si la société qatarie a finalement versé le solde de 1,4 million.

 

 

Nous n’avons pas trouvé trace sur Internet de la webtélé « Enjoy Qatar ».

Interrogé au sujet de ce projet et du travail qu’il a réalisé, François de La Brosse a refusé de répondre. La société Q.Media, qui s’appelle désormais Elan, n’a pas donné suite à nos questions, tout comme l’ancien premier ministre Hamad ben Jassem al-Thani.

 

 

Le « soutien amical » de Nicolas Sarkozy et de Claude Guéant n’a en tout cas pas suffi à sauver l’agence de François de La Brosse. Le premier ministre qatari et son gendre n’ont finalement pas racheté ZNZ Group. En décembre 2012, la société a été placée en redressement judiciaire. Une partie des actifs a été rachetée par une autre société française. Et ZNZ a finalement été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce en 2014.

 

 

Source : Médiapart


07/10/2022
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REVALORISATION SALARIALE : LES ENSEIGNANTS SE MEFIENT

Nombre d’enseignants, très circonspects sur la réalité de la revalorisation salariale promise par Emmanuel Macron, seront en grève jeudi, dans le cadre d’une journée interprofessionnelle à l’appel de diverses organisations syndicales.

 

La concertation annoncée pour le mois d’octobre par le ministre Pap Ndiaye s’annonce elle aussi houleuse.

 

C’est une sorte de passage obligé depuis Jules Ferry et sa lettre aux instituteurs. Ministres et présidents de la République ont pris la plume à tour de rôle pour s’adresser directement au corps enseignant, ces « hussards noirs », ces « maîtres » qui tiendraient entre leurs mains le « futur » de la Nation.

 

Emmanuel Macron s’est lui aussi fendu d’une nouvelle missive, le 16 septembre 2022, afin de convaincre les professeurs de sa « gratitude » mais surtout du bien-fondé de sa méthode pour augmenter les salaires en 2023, promesse présidentielle.

 

C’est peu de dire que le courrier a été mal reçu. « Une lettre alliant le mépris et la provocation », a cinglé la FSU, principal syndicat du premier et second degré, qui appelle à rejoindre la grève interprofessionnelle et les manifestations, jeudi 29 septembre.

 

Cette mobilisation dans toute la France, soutenue également par la CGT, Solidaires, l’Unsa, l’Unef et la Fédération générale des retraités de la fonction publique, a pour tronc commun l’augmentation des salaires et le refus d’une nouvelle réforme des retraites et de l’assurance-chômage.

 

Le ministre de l’éducation Pap Ndiaye l’a pourtant répété lui aussi sur tous les tons depuis la rentrée : plus un seul professeur ne devrait rester « sous la barre des 2 000 euros » dans un an, afin de permettre aux enseignants de rattraper la moyenne de leurs collègues européens et affronter la hausse du coût de la vie.

 

La dernière augmentation du point d’indice qui permet de fixer le salaire « de base » dans l’Éducation nationale – appliquée en juillet de cette année après des années de stagnation pour tous les agents de la fonction publique – a en effet été presque immédiatement absorbée par la hausse de l’inflation.

 

Mais ce sont les petites lignes à la fin du contrat qui inquiètent les syndicats enseignants, d’autant que cette revalorisation est renvoyée à une concertation aux contours encore flous.

 

Dans sa lettre, Emmanuel Macron parle ainsi de « poursuivre la revalorisation générale de la rémunération des enseignants initiée il y a deux ans » ; le salaire des enseignants pourrait ainsi augmenter « d’environ 10 % et aucun professeur ne débutera sa carrière à moins de 2 000 euros net à compter de la rentrée 2023 ».

 

 « S’il veut se donner les moyens d’une réconciliation, c’est raté », a twitté Stéphane Crochet, de SE-Unsa, quand son homologue Catherine Nave-Bekhti à la CFDT parle d’« ambiguïtés » non levées.

 

Plusieurs questions restent en effet sans réponse : est-ce que l’augmentation concernera également les professeurs stagiaires ?

 

Où s’arrête un « début de carrière » dans l’Éducation nationale, puisque nombre d’entre eux disent plafonner sous ces 2 000 euros pendant parfois plus de dix ans ?

 

Comment éviter que les enseignants dont le traitement aura été revalorisé à hauteur à l’orée de leur parcours professionnel ne stagnent ensuite pendant des années, si l’ensemble de la grille salariale n’est pas revisité ? Et que vaut alors la promesse présidentielle d’une augmentation de 10 % de la rémunération de « tous les enseignants » à la rentrée 2023 ?

 

 

Dans le projet de loi de finances, ces interrogations butent sur les chiffres présentés. Le ministère a bien obtenu une enveloppe de 635 millions d’euros pour financer en septembre 2023 la hausse de 10 % promise aux jeunes profs, afin de créer un « choc d’attractivité ».

 

En effet, l’an dernier, les concours pour devenir professeur n’ont pas fait le plein dans plusieurs académies, une crise des vocations sans précédent.

 

Mais pour augmenter la rémunération de 10 % de tous les personnels de septembre à décembre 2023, il faudrait engager 1,2 milliard d’euros, le double du budget prévu, considèrent les syndicats.

 

Le gouvernement brandit une autre ligne budgétaire, 300 millions d’euros supplémentaires « pour pouvoir, à la fin de la concertation avec les organisations syndicales, définir un certain nombre de nouvelles missions qui pourront donner lieu à une rémunération complémentaire d’environ 10 % ».

 

La part d’augmentation inconditionnelle sera donc bel et bien réservée aux débutants comme le craignaient les personnels. Il faudra ensuite, pour gagner plus, travailler plus.

 

Ce qui permet d’éclairer sous un jour nouveau les détours langagiers du ministre de l’éducation, qui a assuré que tous les professeurs seront « susceptibles » d’être augmentés.

 

C’est le nœud de la controverse, nichée dans le vocable présidentiel d’un « pacte » conclu avec les enseignants. Lesquels sont appelés à prendre en charge de nouvelles missions rémunérées afin d’améliorer leur pouvoir d’achat.

 

Ces missions, dont certaines sont déjà effectuées dans les établissements, restent floues : remplacement de collègues absents, accompagnement individualisé des élèves, suivi de projets numériques, pédagogiques, d’évaluation.

 

Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait même soumis l’hypothèse que ces nouvelles missions soient actées « par contrat » dès l’embauche. Au ministère, on parle désormais de « volontariat ».

 

Les 300 millions de 2023 sont d’ailleurs des crédits appelés à augmenter, en fonction de l’enthousiasme des enseignants pour la méthode.

 

Afin de déminer, l’entourage du ministre de l’éducation a dit aussi ne pas fermer la porte à « d’autres modalités » pour améliorer la fiche de paye en fin de carrière, une accélération de l’avancement par exemple.

 

Sans vraiment convaincre : « À peine sorti de la rentrée de la pénurie, le ministre confirme qu’il veut donc résorber la crise de recrutement en alourdissant la charge de travail des personnels », juge le Snes-FSU.

 

Plusieurs études, dont l’une relayée par l’Éducation nationale elle-même, avait effectivement alerté sur l’intensification du travail des enseignants du premier degré en particulier.

 

Tous ces sujets seront au cœur de la concertation qui devrait débuter en octobre, en parallèle à l’examen de la loi de finances.

 

Bien que plutôt satisfaites des relations de travail avec le ministre, les organisations syndicales ont appris depuis l’ère Blanquer à se méfier de ces cycles de discussions, sur lesquels est tombé plus d’une fois le couperet de l’arbitrage présidentiel.

 

Les signaux envoyés en amont sont par ailleurs contradictoires, et planent également sur la mobilisation du 29 septembre : malgré un budget augmenté de 6,5 % par rapport à 2022 dans l’Éducation nationale, le ministre a décidé de supprimer 2 000 postes dans le premier degré, alors même que le recours aux contractuels s’est multiplié pour boucher les trous à la rentrée.

 

La perspective d’un report de l’âge de la retraite à 65 ans, y compris pour les fonctionnaires, autre feu ouvert par le gouvernement, pourrait également servir de combustible à la mobilisation.

 

Source : Médiapart :  Mathilde  Goanec  le  28 septembre 2022

 

 


29/09/2022
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IL FAUT AIDER LES RUSSES QUI FUIENT QUI S'OPPOSENT

 

Des hommes russes qui refusent la mobilisation, s’opposent à des agents de recrutement ou fuient vers les pays frontaliers, tandis que dans les territoires ukrainiens occupés, des référendums d’annexion sont organisés par le pouvoir russe...

 

Avec Laurent Geslin de Mediapart et la chercheuse Anna Colin Lebedev, nous revenons sur les réactions de la société russe après les annonces récentes de Vladimir Poutine.

 

Nous accueillons également trois exilées russes, qui ont fui le pays après l’invasion de l’Ukraine : Natalia Morozova, juriste de l’ONG Memorial, Daria Burleschina, illustratrice, et Elena Gordienko, universitaire. Mediapart n’a qu’une seule ressource financière : l’argent issu de ses abonnements.

 

Pas d’actionnaire milliardaire, pas de publicités, pas de subventions de l’État, pas d’argent versé par Google, Amazon, Facebook… L’indépendance, totale, incontestable, est à ce prix

 

 


28/09/2022
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NE PAS MOURIR POUR POUTINE

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26/09/2022
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MIGRATIONS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI - ANDRE LARANE

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Vous aurez peut-être du plaisir à lire une de mes poésies sur ce sujet :

 

https://www.blog4ever.com/gestion/articles/composer/11203076


22/06/2022
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LA MENACE RUSSE EST-ELLE REELLE ?

 

 

Dans les états baltes, la crainte d’une attaque russe est dans tous les esprits. D'autant plus que les souvenirs de l'occupation russe après la Seconde Guerre mondiale y sont encore vivaces.

 

En Estonie, en Lettonie et en Lituanie, où vit une minorité russophone, de plus en plus de personnes rejoignent les gardes nationaux.

 

La menace russe pour ces états est-elle réelle ? Et comment les population sur place gèrent cette situation tendue ?

 

Reportages au coeur des pays baltes. Reportage de Yannick Cador et Barbara Lohr (France, 2022)


21/06/2022
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2022 ON COMMEMORE CETTE ANNEE ........

2022-commemorations

 

2022

C'était il y a...

Marylin Monroe (1er juin 1926, Los Angeles  - 5 août 1962, Los Angeles)L'An II de la pandémie étant derrière nous, prenons le temps de regarder vers notre plus lointain passé, avec ses aspects parfois tragiques, parfois souriants, toujours instructifs.

 

 

Puisse Molière, né en 1622, nous ramener au théâtre et à la comédie. Apprécions à sa juste valeur l'oeuvre de Rosa Bonheur, née en 1822 (« Le génie n'a pas de sexe ») et relisons L'Étranger de Camus (1962).

 

 

Prenons garde enfin à ne pas nous déchirer dans le rappel de la guerre d'Algérie, terminée il y a déjà 60 ans et encore si prégnante dans les mémoires, tout comme le massacre de la Saint-Barthélemy (1572)...

André Larané

 

 

 

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13/06/2022
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