Bienvenue dans mon Univers

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LYON - MA VILLE

 Berceau de ma naissance, témoin de mon histoire,

Si pour quelques voyages, j’ai parfois déserté,

Il ne fut pas un lieu où je sois demeurée,

Je serai ton enfant pour toute éternité.

 Martine

 

 


LYON - AUX DEUX PASSAGES

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1859. Le magasin des 2 passages
 
 
Trois immeubles sont construits à cet emplacement lors de la percée de la rue Impériale entre 1854 et 1858. En 1859, le grand magasin
 
Aux deux Passages, fondé par Henri Perrot, s'installe au n°36, puis se déploie, à partir de 1871, sur l'ensemble des trois immeubles ; les travaux d'agrandissement sont confiés à l'architecte René Ribollet.
 

Une rue “Impériale”

Avant de devenir rue de la République en 1879, l’artère s’appelle rue Impérale de 1862 à 1871, puis rue de Lyon de 1871 à 1878.

 

En parallèle, la rue de l’Impératrice deviendra de son côté rue de l’Hôtel-de-Ville puis rue Édouard-Herriot en hommage à celui qui fut maire de Lyon pendant près de cinquante ans.

Les grands magasins dès le début

Portés par les travaux de la rue Impériale, les grands magasins font leur apparition à Lyon.

 

En 1856, La Ville de Lyon s’installe, rapidement concurrencée en 1857 par la boutique Aux Deux Passages.

 

Il ne peut en rester qu’un : La Ville de Lyon ferme en 1885. Rachetée, elle devient le Grand Bazar le 8 novembre 1866.

 

Monoprix, qui en est propriétaire depuis 1998, a détruit le bâtiment en 2005 pour ériger un nouveau magasin sur cinq niveaux en 2007. Quant à la boutique Aux Deux Passages, c’est aujourd’hui le Printemps.

 

Source : https://www.lyoncapitale.fr/culture/6-choses-que-vous-ignorez-sur-la-rue-de-la-republique-a-lyon

 


28/12/2022
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LYON - PLACE DE LA REPUBLIQUE

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La Place de la République dans les années 1960
Carte Postale : 232 - Lyon Place de la République
Les Editions Cellard
Source : © Mémento Lyon
 
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Place de la République en 2022


28/12/2022
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FETE DE L'IMMACULEE CONCEPTION - 8 DECEMBRE 2022

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Le 8 décembre, jour de la fête de l'Immaculée Conception, fut choisi, en 1852, pour inaugurer la statue de la Sainte Vierge posée sur le clocher de l'ancienne chapelle de Fourvière, inauguration qui aurait dû avoir lieu le 8 septembre précédent, mais qui fut reportée pour des raisons météorologiques.

 

La légende populaire raconte que la fête du 8 décembre viendrait du jour où la Vierge Marie aurait sauvé Lyon de l'épidémie de peste.

 

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10/12/2022
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GERALD RIGAUD LE CRIEUR DE LA CROIX

 

 

A Lyon, chaque samedi et dimanche matin, Gérald Rigaud garait  son triporteur au milieu de la place de la Croix-Rousse. De nombreuses personnes de tout âge étaient  déjà présentes et l'accueillaient  avec des applaudissements.  
 
 
 
 
"Un dispositif d'expérimentation poélitique du Ministère des Rapports Humains"


Après avoir travaillé avec des compagnies de théâtre de rue (KomplexKapharnaüm, Zanka, Touzazimut), de théâtre (Atelier du XIX, Hasard et cie) et de théâtre dansé (Banal Molotov, Incidanse), Gérald Rigaud, comédien, artiste de rue décide de se lancer dans une aventure atypique au service du lien social.

Inspiré par le roman de Fred Vargas « Pars vite et reviens tard », le crieur dépose des boîtes chez les commerçants du quartier et crie ses premiers messages le 1er mai 2004, place de la Croix-Rousse.
Il rencontre tout de suite un succès public et médiatique et des messages qui déroutent, dérangent ou provoquent comme autant d'échantillons de la diversité humaine.

Au delà de ce dispositif, lors d'événements (concerts, salons, festivals, fêtes de village...), le crieur devient Monsieur Loyal, ambianceur et fil conducteur au service du rythme et de la convivialité des moments créés.
La dimension poétique et artistique permet une approche décalée et atypique de la parole publique. La fonction de porte- parole offre un terrain d'action transversal entre les milieux du social et du culturel.

Après des centaines de criées données les dimanches place de la Croix-Rousse, le crieur met fin à son septennat fin juin 2011 mais continue à officier lors d'événements extérieurs.

 

 

 

Le crieur public s'exporte...
Devant le succès grandissant de sa fonction et des criées hebdomadaires, le crieur  intervient sur toutes sortes d'événements à Lyon et ailleurs depuis bientôt sept ans.

Au service de la communication ou en tant que maître de cérémonie, la fonction d'animateur est des plus nobles à ses yeux, en donnant vie à des situations hors des cadres attendus, il peut jongler avec les petits rien du quotidien pour faire jaillir le rire et créer de l'attention.


Crieur des Tourbières, missionné par le Conservatoire d'Espaces Naturels Rhône-alpes, le crieur a sillonné le massif central, du beaujolais au Mézenc, pour sensibiliser au zones humides en réalisant des immersions "ethnologiques" pour recueillir les anecdotes villageoises.

21/11/2022
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SIMONE DE SAINT-EXUPERY

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Gabrielle Charlotte Marie Simone de SAINT-EXUPÉRY- Monot
 Née le 26 janvier 1898 - Lyon II° (69)

  • Décédée le 14 juin 1978 - Saint-Raphaël (83), à l'âge de 80 ans
  • Inhumée en 1978 - Saint-Maurice-de-Rémens (01)

Parents

  Fratrie

 Notes individuelles

Au dire réprobateur de sa sœur aînée, Simone ne prend rien au sérieux. Toujours gaie, elle pleure pourtant quand les dahlias gèlent où lorsque le petit chat est mort.

 

Elle écrit et compose des journaux illustrés. C’est elle qui nomme son frère Antoine "Le Roi soleil " à cause de ses cheveux blonds.

 

Après des études secondaires, Simone fait l’école des Chartes et travaille comme paléographe en France et en Indochine où Antoine lui rend visite en 1934.

 


 

Gabrielle Charlotte Marie Simone de Saint-Exupéry est née en 1898 à Lyon, le 26 janvier, un an après jour pour jour que sa sœur aînée Marie-Madeleine.

 

Elle est surnommée « Monot » par ses frères et sœurs.

 

Elle fait l’école des Chartes et rédige en 1928 une thèse intitulée : Histoire de l'abbaye bénédictine d'Ambronay, des origines à la Révolution.

 

Elle travaille ensuite comme paléographe en France et en Indochine où elle est pendant une vingtaine d’années conservateur aux Archives et Bibliothèques de l’Indochine française.

 

Sous le pseudonyme Simone de Remens, elle publie en 1943 un volume de proses courtes : Météores et publie Le lieutenant, la dame et le singe.

 

Elle est également l’auteur d’un volume de souvenirs intitulé : Cinq enfants dans un parc, publié aux éditions Gallimard vingt ans après sa mort.

 

Chevalier des arts et des lettres, elle décède le 14 juin 1978 au château d’Agay, dans le Var, laissant un grand nombre de textes inédits (poèmes, proses, pièces de théâtre) et un Journal (de 1909 à 1954).

 

Pour écouter la conférence donnée aux Archives Municipales de Lyon  cliquez sur le lien ci-dessous  :

 

https://www.sondekla.com/user/event/12652


29/09/2022
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LA SAONE AU COEUR DE LYON

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Source : La Saône au  Coeur de Lyon 

 

Deux mille ans d'histoire qui ont fait la ville

 

Editions Libel


24/09/2022
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AU DESSUS DES REGRETS - XAVIER RAYNAL

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Lyon, 1783. Jacques a douze ans lorsqu’il est confié par ses parents à Fournier-Martin, marchand de soie austère, mais réputé. D’abord attristé par ce sort, son apprentissage au sein de la Grande Fabrique devient le théâtre de rencontres fondatrices, qui forgent peu à peu son caractère de jeune homme.

 

Trois ans plus tard, quand la révolte des Deux sous se prépare, opposant les ouvriers de la soie aux négociants, il se retrouve pris entre des vents contraires, devenu allié des deux camps.

 

Prenant alors part aux événements initiateurs des grandes insurrections du siècle, Jacques assiste sans le savoir aux prémices de bouleversements qui marquent la fin de l’époque moderne.

 

 

Xavier Raynal, grand amoureux de sa ville et de son histoire, fait renaître l’effervescence du Lyon de la fin de l’Ancien Régime, et notamment celle de la Grande Fabrique – décor enfoui, parfois intensément sombre, qu’il égaye au fil du récit par le savoureux accent lyonnais de ses personnages.

 

Avec cette première période commence le parcours initiatique du jeune Jacques : d’autres aventures suivront, au gré des événements historiques, qui pourront le mener bien au-delà des murailles de la capitale des Gaules…


16/07/2022
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LA FABRIQUE LYONNAISE - L'ATELIER DE SOIERIE

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Lyon, a tissé de soie sa mémoire au cours de plus de quatre siècles et demi de succès et de peines.

 

Longtemps, elle fut environnée de soie, comme le cocon. Fabricants de soieries, canuts et artisans de la longue chaîne soyeuse, furent ses crysalides ; entre leurs mains la soie se métamorphosa en papillons-étoffes pour habiller rois, cours, palais et églises, prélats, femmes de haut rang, courtisanes et notables, puis femmes de goût et argentées…

 

Des ailes de soie pour exalter pouvoir, puissance divine et séduction. Soieries variées et façonnées dans la grande tradition lyonnaise furent les papillons qui portèrent le style français et son raffinement en Europe et de par le monde.

 

Puis la soie conquit la Haute Couture et les dessous chics, qui ne purent plus se passer d’elle.

 

 

Aujourd’hui Lyon ne l’oublie pas, elle tisse toujours la soie, d’autres fibres aussi et celles du futur ; la Fabrique lyonnaise diversifie ses « armures » afin de demeurer un laboratoire d’idées et de création, ancré en Europe.

 

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Découverte entre 3000 et 2500 av. J.-C. en Chine, la soie, dès le VIIe siècle avant J.-C, devient pour les Chinois, monnaie d’échange avec les pays étrangers, ce qui donnera naissance aux routes de la soie : l’une maritime, qui partant de la mer de Chine, contourne l’Inde pour s’enfoncer dans la mer rouge et, à la suite de la traversée de la Méditerranée, rejoindre Venise et Gênes.

 

Aux marches occidentales de la Chine on trouve les bifurcations dessinant les routes des steppes et du désert, qui se rejoignent à Constantinople.

 

Ces routes se sont modifiées dans le temps et l’espace au fil des conquêtes permettant au royaume de la soie de s’étendre : la soie envahit l’Inde, puis arrive en Grèce avec Alexandre le Grand qui la ramène de Perse et l’introduit en Europe, elle s’installe dans la Rome antique, puis Byzance… En Europe, la soie est donc longtemps un monopole de l’Empire romain d’Orient.

 

 

Les Arabes, entre le VI et XIIe siècle vont, au gré de leur expansion, étendre le royaume de la soie ; Ils soumettent l’Egypte où ils s’approprient la soie, puis la transfèrent en Afrique du Nord, en Espagne et en Sicile, où ils créent une colonie mauresque en 827.

 

Les soieries mauresques sont alors très recherchées en Occident, ramenées à la faveur des croisades.

 

A la fin du XIIIe siècle, Marco Polo ouvre une nouvelle route maritime et découvre que le fameux Cathay et la Chine ne font qu’un.

 

A la même époque, une crise de succession pour le trône de Sicile fait s’exiler les tisserands de la soie vers les villes italiennes, la sériciculture remonte vers le nord pour atteindre au XVe siècle Venise, Florence, Lucques et Gênes.

 

La Renaissance teintée d’influences byzantines accouche de chefs d’œuvres textiles, qui conquièrent les cours et les églises d’Europe.

 

La fin des croisades et l’arrivée des papes à Avignon transfusent le raffinement italien en France. Les colonies des Indes Orientales et de l’Extrême Orient font affluer la soie en Europe.

 

 

A la fin du Moyen Âge, Lyon devient un grand centre de transit puis de création d’étoffes, qui fera d’elle la mythique capitale de la soie.

XVe siècle : Les premiers pas

On retrouve des traces de cette activité avant même le XVe siècle. Sa situation géographique exceptionnelle avec le croisement des routes naturelles terrestres et fluviales avait déjà attiré les marchands italiens.

 

 

Louis XI souhaite créer la première manufacture de soierie à Lyon, en faisant venir des spécialistes d’Italie et officialise la soierie lyonnaise le 23 novembre 1466. Mais ce projet étant mal accueilli par les consuls de Lyon, c’est à Tours que cette manufacture s’érige.

 

 

Mais Lyon ne peut demeurer seul lieu de transit pour les soieries italiennes alors que les magnaneries de Provence lui fournissent la matière première. François Ier accorde donc aux tisseurs lyonnais les mêmes privilèges que ceux accordés à Tours.

 

En 1531 Lyon devient l’unique entrepôt de toutes les soies entrant en France : la Fabrique lyonnaise prend son essor à la faveur des guerres d’Italie.

 

Dès 1540, la corporation des ouvriers « en drap d’or, d’argent et de soye » est constituée.

Les tissus produits au XVIe siècle sont surtout des tissus unis, d’usage courant car Lyon, tire plus de profit de ses douanes que de sa fabrique et préfère importer les belles étoffes italiennes plutôt que d’améliorer les métiers à tisser !

Les siècles d’or : XVIIe et XVIIIe siècles

L’organisation économique du royaume de France au XVIIe siècle et les règlements avisés de Colbert vont permettre à Lyon de devenir véritablement une ville de création en matière de tissus de soie.

 

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle la Fabrique lyonnaise s’impose par ses succès éclatants. Le règne du roi soleil, le siècle des Lumières, l’Empire comme la Restauration puisent décors et vêtements dans les étoffes lyonnaises.

La France et Lyon font la mode

L’apparition des premières formes d’un style proprement français date des années de gloire de Louis XIV et de la volonté de Colbert de constituer une puissante industrie nationale.

 

Concurrençant les modes italiennes et espagnoles, elle s’impose d’abord à la cour française puis, lentement, dans toutes les cours européennes. Ce style devient donc de fait européen.

 

Il se caractérise à ses débuts par l’apparition de l’asymétrie, de dessins plus nets. La décoration florale est le sujet de prédilection, répété à l’envi, mais avec un renouvellement permanent.

L’émancipation du style italien

Cette période voit l’émancipation des dessinateurs lyonnais du style italien, pour établir leur propre marque de fabrique. Ce style s’impose rapidement dans toute l’Europe et aide à l’essor des ventes de soie lyonnaise parmi les élites de tout le continent. Les dessinateurs se forment au contact de peintres lyonnais. Ils ont souvent des parts dans des affaires de soierie et sont donc autant des commanditaires que des dessinateurs employés.

Philippe de Lasalle : créateur d’un style

Créateur textile de génie, surnommé le Raphaël de la mode, le « premier dessinateur de Lyon », imagine les étoffes qui ornent le château de Versailles. Fleurs d’après nature et rubans noués, oiseaux majestueux et nature paysagée dans des couleurs vives et nuancées pour des dessins d’une très grande envergure : les audaces et l’esprit nouveau des créations du « premier dessinateur de Lyon » contribuent au rayonnement textile français au XVIIIe siècle. La perfection de son art résulte de ses talents de dessinateur et de metteur en carte, conjugués à une maîtrise parfaite du métier.

La révolution : l’anéantissement de la Fabrique lyonnaise

La révolution survient et dissout les corps constitués (loi Le Chapelier), anéantissant la grande Fabrique. Lyon se soulève contre le centralisme de la Convention et subit la Terreur après un siège militaire. Le 12 octobre 1793, la convention déclare « Lyon n’est plus ». La ville est ruinée, elle a perdu presque la moitié de ses 150 000 habitants, exilés pour la plupart.

Le XIXe siècle : modification profonde de l’économie de la soie à Lyon

Le Premier Consul Bonaparte décide de relever la soierie lyonnaise à la faveur d’un décret qui préconise que l’habillement mais aussi la décoration des résidences et mobilier national soient faits d’étoffes lyonnaises. Les commandes passées sous le Consulat et le 1er Empire stimulent une production aussi riche que variée dans les dessins et les techniques.

 

 

La production de la soie parvient au stade de l’industrialisation. Mais l’équilibre de la Fabrique soumise aux mouvements de l’histoire et des modes demeure précaire dans un siècle où le développement de l’industrie et les crises politiques et sociales vont faire naître des revendications particulièrement violentes.

 

 

 

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L’invention du métier Jacquard révolutionne l’industrie textile au début du XIXe siècle et lui donne son impulsion industrielle. Il modifie profondément l’économie de la soie à Lyon. La Fabrique évolue d’un fonctionnement préindustriel éclaté vers un système industriel centralisé.

 

Cette invention va donner son identité architecturale à la Croix-Rousse par la nécessité de construire des ateliers-logements hauts de plafonds et très ouverts à la lumière pour accueillir les hauts métiers. Elle engendre également une identité sociale forte, construite lors des révoltes de canuts.

L’industrialisation de la soierie lyonnaise

On peut situer entre 1825 et 1830 le début de l’industrialisation de la soierie lyonnaise avec la création d’usines de tissage comme J.B. Martin, C.J Bonnet. L’année 1826 voit l’apparition d’un nouveau métier « le commissionnaire en soierie ».

 

La Fabrique voit apparaître les noms des grandes familles de soyeux lyonnais : Gillet, Palluat, Terrenoire, Charmettant, Brochier mais aussi Chartron et Pila, ces derniers fondent la fameuse Condition des soies.

 

Des noms qui recouvrent toutes les activités de la chaîne soyeuse, moulinage, filature, teinture, tissage…

 

Ces grandes familles lyonnaises du textile détiennent à la fin du XIXe siècle argent, pouvoir et influence, vivant en monde clos et cultivant l’intimité familiale.

 

Elles ont une clientèle à la romaine tenue au secret, la hantise constante étant la concurrence. La plupart des chefs de maison ont des revenus autres que ceux provenant de la soierie, considérée comme un métier aristocratique, qui requiert plus de créer, que de fabriquer ou vendre ! Ce qui explique la nécessité de cet intermédiaire qu’est le commissionnaire. Cet état d’esprit perdure au XXe siècle et explique en partie le déclin du métier face à l’agressivité commerciale de l’Italie notamment.

 

 

 

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Les canuts : révoltes ouvrières fondatrices du mutualisme et de la pensée sociale

La Fabrique, qui a fait de Lyon la première ville ouvrière de France depuis le XVIIIe siècle, compte au milieu du XIXe siècle environ 48000 ouvriers tisserands, appelés canuts, parmi eux 8 000 chefs d’atelier (propriétaires de leur métier) et près de 40 000 compagnons.

 

Ces derniers, soumis à de rudes conditions de travail, se révoltent à de nombreuses reprises, notamment en 1831, 1834 et 1848. Cette dernière révolte aboutira à l’autorisation d’associations de secours mutuel : premières expériences françaises du mutualisme ! Ces premières révoltes ouvrières vont influencer les grands mouvements de pensée sociale du siècle, des saint-simoniens à Karl Marx, en passant par Fourier ou Proudhon.

De la fin du XIX e au milieu du XXe siècle

Après la guerre de 1870 et la chute du second Empire, la Fabrique connaît toutefois un grave déclin lié à la concurrence de fibres modernes, à l’évolution des coutumes vestimentaires en Europe, à l’essor de certains pays d’Asie, aux épidémies qui touchent le ver à soie en France.

 

Elle doit faire face à la concurrence étrangère de plus en plus redoutable, notamment italienne.

Mais grâce au développement de la Haute Couture à Paris en rapport direct avec la création lyonnaise de Hautes Nouveautés, elle retrouve de belles heures de prospérité jusqu’à la première guerre mondiale.

L ‘âge d’or de la création lyonnaise

Dans les années 20, de grands noms, Bianchini-Férier, Buchet-Colcombet, Ducharne, Chatillon-Mouly-Roussel partent à la conquête de la Haute Couture : Poiret, Patou, Chanel, Grès.

 

L’influence des fameux ballets russes permettent aux soyeux d’être à la pointe de l’innovation artistique. Ils travaillent comme des laboratoires d’idées et travaillent avec les plus grands dessinateurs : Sonia Delaunay, Dufy, Dubost…

 

D’un côté on a les fabricants de Hautes Nouveautés et de Petites Nouveautés (diffusées par le commissionnaire en soieries) et de l’autre les sous-traitants de la chaîne soyeuse.

 

 

Hermès lance son mythique carré de soie en 1937,  le jeu des omnibus et des dames blanches.

 

Dans les années 60, huit maisons se distinguent, parmi lesquelles Brochier et Bianchini Férier. Ces "nouveautards" lancent les articles auprès des couturiers en faible quantité mais à prix élevé et cèdent ensuite l’idée à des fabricants pour la commercialiser à plus grande échelle.

 

 

Sur fond de pop-musique, de libération de la femme et de cris de paix, Léonard marque les années 70 et le monde de la couture par son concept : une fleur exotique mélangée à des éléments figuratifs imprimés sur un jersey de soie éclatant de couleurs, qui s’enroule et se déroule autour du corps comme par magie  !

De l’après guerre jusqu’à nos jours : Le déclin, la diversification et l’innovation

Le déclin amorcé avec le succès de nouvelles matières synthétiques et artificielles après la première guerre mondiale, se poursuit à l’exception de la niche représentée par la création pour les grands couturiers.

 

De 1939 à 1945, l’approvisionnement en grège n’est plus assuré. La guerre terminée, la Chine et le japon restaurent leur production.

 

Côme en Italie du nord devient un nouveau centre de production, notamment pour l’impression. La région de Brienza, au nord de l’Italie maîtrise la création contemporaine, entre les mains de trois familles : Mantero, Ratti et Marioboselli.

 

Dans les années 60, l’avenir de la Fabrique lyonnaise passe par l’innovation et la diversification ; les soyeux lyonnais explorent les secteurs techniques et mettent leur savoir-faire traditionnel au profit des nouveaux développements possibles que leur offrent les nouvelles fibres.

 

Aujourd’hui la Fabrique a dépassé quatre siècle et demi de son histoire… Fibres artificielles, fibres de synthèse, fibres de verre, fibres de carbone et fibres optiques…

 

Naguère circonscrite à l’embellissement du décor intérieur et au renouvellement de la mode féminine, l’industrie textile à Lyon est devenue une Industrie de pointe par le mariage de sa technologie et créativité. Elle invente d’étonnants tissus techniques… destinés à l’industrie aéronautique, automobile, électronique mais aussi au secteur de la santé…

 

 

Mais la tradition ne s’est pas éteinte. A Lyon, on restaure les soieries anciennes et on tisse toujours la soie pour la Haute Couture. Ce savoir-faire, son histoire et ses réalisations sont transmis et préservés grâce à diverses institutions et acteurs, liés au monde textile, qui sont autant de centres ressources.

 

 

Malgré son itinéraire houleux, Lyon conserve son titre de capitale de la soie en raison de la créativité de sa Fabrique… Elle rend ainsi hommage aux centaines de milliers d’ouvriers et techniciens lyonnais mais aussi dessinateurs, fabricants… qui ont contribué à son rayonnement.

 

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Lyon, 1783. Jacques a douze ans lorsqu’il est confié par ses parents à Fournier-Martin, marchand de soie austère, mais réputé. D’abord attristé par ce sort, son apprentissage au sein de la Grande Fabrique devient le théâtre de rencontres fondatrices, qui forgent peu à peu son caractère de jeune homme.

 

Trois ans plus tard, quand la révolte des Deux sous se prépare, opposant les ouvriers de la soie aux négociants, il se retrouve pris entre des vents contraires, devenu allié des deux camps.

 

Prenant alors part aux événements initiateurs des grandes insurrections du siècle, Jacques assiste sans le savoir aux prémices de bouleversements qui marquent la fin de l’époque moderne.

 

 

Xavier Raynal, grand amoureux de sa ville et de son histoire, fait renaître l’effervescence du Lyon de la fin de l’Ancien Régime, et notamment celle de la Grande Fabrique – décor enfoui, parfois intensément sombre, qu’il égaye au fil du récit par le savoureux accent lyonnais de ses personnages.

 

Avec cette première période commence le parcours initiatique du jeune Jacques : d’autres aventures suivront, au gré des événements historiques, qui pourront le mener bien au-delà des murailles de la capitale des Gaules…


12/07/2022
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L'HOTEL DIEU A LYON AU FIL DU TEMPS

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Voulez-vous me suivre  au sein du Grand Réfectoire de l'hôtel Dieu à Lyon pour un brunch . Ce rendez-vous dominical  incontournable réinterprété par le chef doublement étoilé Marcel Ravin.

 

Un cadre des plus agréable, une décoration raffinée, un très bel endroit chargé d'histoire.

 

Un itinéraire gourmand entre produits du terroir, touche salée, conclusion sucrée, modernité et souvenirs d'enfance.

 

 

 

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Derrière sa façade monumentale le long du Rhône, le Grand Hôtel Dieu

de Lyon  nous raconte son histoire

 
 

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20/06/2022
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QUELQUES GRANDES FIGURES DE L'INDUSTRIE LYONNAISE

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Source : L'atelier de Pierre Flacsu


19/02/2022
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