FETE DES LUMIERES 2016 A LYON
Un musicien, Yann Nguema, membre du groupe de musique EZ3kiel, s’attaque cette année à la mise en lumière de la subbbblissime façade de la cathédrale Saint-Jean. Le dossier de presse annonce un mélange de poésie, de pierres et de futurisme. Dans tous les cas, chaque année, cette animation est de par le gigantisme, la beauté de la façade, ses huit siècles, sa grande rosace, les pavés besa muncho de la place, l’un des absolument incontournables de chaque fête des lumières de Lyon. Yann Nguema n’a pas peur.
Volons ensemble sous les étoiles au-dessus de la pampa avec Saint-Ex, le petit prince et Thierry Chenavaud dans la réplique de son célèbre Simoun rouge et blanc.
Ce sera leur première fête des lumières. Camille Gross et Leslie Epszteinsont sont deux très jeunes artistes passionnées de design. Elles vont utiliser la façade de la gare et en particulier son horloge pour nous faire voyager dans le temps. La place et la rue devant la gare sont idéaux pour regarder le spectacle et déambuler avec les enfants.
À votre avis, pourquoi donc la place des Terreaux est-elle en général le clou de chaque fête des lumières ? Parce qu’elle offre un espace idéal de construction d’animations lumineuses sur l’immense façade du Musée des Beaux-Arts, parce qu’elle peut simultanément accueillir des milliers de personnes.
Joseph Couturier, qui a autour de l’univers de Jules Verne, conçu l’animation 2016 de la Place des Terreaux s’était en 2013 confronté à un challenge bien plus difficile : la place Bellecour, autrement plus vaste que Terreaux et dépourvue de toute façade de projection, avec son spectacle « Pierrot le feu ». Il avait réussi à créer un univers. Grâce à l’installation ex nihilo au centre de la place de plusieurs dispositifs qui se passaient la main dont le plus spectaculaire était une machinerie de feu d’artifices.
Nous faisons le pari que dans l’écrin plus régressif et minéral de la place des Terreaux, les audaces de Joseph Couturier paieront double, les plus belles réussites ici ont toujours été poétiques, comme en 2008, l’immense coffre à jouets de Benoît Quero. En utilisant des animations basées sur le feu, sur le non électrique, Joseph Couturier a démontré qu’il aime cette dimension non technologique, ce qui nous touche plus profondément, dans nos tréfonds reptiliens.
Déjà magnifique en 2014 avec des portiques lumineux, la rue de la République promet encore cette année d’être somptueuse avec ces décorations lumineuses d’inspiration chinoise. Le visuel du dossier de presse est carrément extrêmement prometteur pour la sorte de bestiaire chinois qui sera installé place de la République.
Cette animation conçue par Jean-Luc Hervé mêlera musique et animation lumineuse. On se souvient avec une forte émotion du bal qui a eu lieu sur cette place en 2014 et des animations du cloître de l’Hôtel-Dieu. Jean-Luc Hervé a imaginé un immense piano dont jouera un musicien aux doigts de lumière muni de… 6 mains ! Il jouera des airs jazzy et de variété. Donc, on dansera place Sathonay !
La traditionnelle et toujours magnifique mise en éclairage des monuments de la colline, cathédrale et palais de justice en bas, basilique en haut, nous rappellera l’hommage rendu ici l’an dernier aux victimes des attentats de Paris, survenus moins d’un mois auparavant. La fête avait été annulée et la seule animation maintenue était celle de la mise en lumière de la colline, durant laquelle ont été projeté sur les façades des quais les prénoms des 130 victimes.
Une Lune montera cette année sur la colline au-dessus d’un palais de justice devenu temple solaire, imaginée par Philippe Cotten. Une voie lactée s’allumera, des oiseaux de nuit s’envoleront des jardins du Rosaire au flanc de la colline qui prie. Nous vous conseillons vivement cette animation, les dimensions spectaculaires du panorama, le recul offert par le poste d’observation au bord de la Saône en permet chaque année la réussite.
Il y aura du feu à Fourvière. L’exemple a été donné au parc de la Tête d’Or en 2010 avec un magique mobile de feu et d’eau imaginé alors par la compagnie Carabosse. Nous gardions la nostalgie de ce feu si vivant, tressautant, animal, depuis lors. Nous nous précipiterons à Fourvière pour voir ce feu, dans ce lieu qui en connut bien d’autres voici quasi 2000 ans.
Source : Lyon-visite-info
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