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FETE RENAISSANCE 1515 - 2015

LES PENNONS DE LYON (83).jpg

 

Samedi 25 avril 2015 - Fête Renaissance

Il y a 500 ans, François 1er foulait pour la première fois les pavés de la Cité Lyonnaise. Aujourd’hui, le Comité des Fête de la Ville de Lyon et les Pennons, renouent une nouvelle fois avec l’Histoire et l’entrée royale de François 1er en organisant la Fête Renaissance dans le Vieux Lyon, samedi 25 avril prochain. Cette fête à caractère historique mettra à l’honneur Lyon à l’époque où elle était Capitale de la Renaissance. Véritable rendez-vous pour les lyonnais depuis 17 ans, la Fête Renaissance accueille plus de 15 000 personnes chaque année.

Ligne du temps

Printemps 1515. François 1er, tout juste sacré Roi, décide de partir à la conquête du duché de Milan. En partance vers le Dauphiné pour rassembler son armée, le roi fait alors escale à Lyon, centre géographique, intellectuel et économique de l’époque. Lyon est alors une ville agitée dans la préparation d’une éventuelle offensive suisse. Cependant, la cité s’active à recevoir au mieux le roi. Le 12 juillet 1515, le roi François 1er et sa cour font leur entrée dans la ville de Lyon. Festivités, pièces de théâtre, cortèges, parades navales, maisons décorées et animations de rues ; rien n’est laissé au hasard pour montrer fidélité et soutien au nouveau souverain.

Printemps 2015. 500 ans se sont écoulés. Le Comité des Fêtes de la Ville de Lyon s’anime pour faire revivre les quartiers de la cité classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, à l’époque de la Renaissance. Véritable fête populaire, la Fête Renaissance invite les visiteurs, petits et grands, à découvrir le patrimoine du Vieux Lyon entre Saint-Paul, Saint-Georges et Saint-Jean. Les Pennons, artistes et compagnies, professionnels et amateurs présenteront saynètes et farces, jeux et danses, mêlant jeunes seigneurs et gens du peuple, gardes en armes, filous, condamnés et ribaudes, saltimbanques, troubadours, ménestrels et lanceurs de drapeaux, autour d’un village et sa taverne, ses artisans, métiers d’arts, métiers anciens et confréries du Lyonnais.

Regard sur le passé

La Fête Renaissance est avant tout une fête historique qui invite les visiteurs à redécouvrir joyeusement le site historique du Vieux Lyon en harmonie avec la vie de quartier, les habitants, les associations et les acteurs économiques.

Les métiers d’art. Cet événement est l’occasion de promouvoir les métiers d’art et métiers anciens de Lyon et du Lyonnais, en réunissant les artisans par corporations aux côtés des Pennons de Lyon, avec le concours de la Mairie de Lyon, de la Mairie du 5ème, des associations, habitants et commerçants du Vieux Lyon.

Les artistes. Les spectacles, saynètes et animations sont présentées par les Pennons de Lyon, les professionnels et amateurs du spectacle Renaissance. Les visiteurs profiteront de musiciens, conteurs, comédiens, danseurs, saltimbanques…

Les Pennons de Lyon. A la Renaissance, les Pennons avaient la garde des portes et des clés de la cité Lyonnaise. Aujourd’hui, les visiteurs découvriront les Pennons de Lyon au travers de la Cavalerie des Pennons de Lyon, la garde à pieds et les Bretteurs, le Pennonage du Bachut, le Pennonage Baraban, le Pennonage Chemin de Vienne, le Pennonage Croix-Rouse, le Pennonage Guillotière, le Pennonage Laennec-Transvaal, le Pennonage Ménival Point du Jour, le Pennonage de la Licorne, les Métiers du Cuir, les Métiers du Fer.

 

 

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Histoire des pennons et de leurs bannières

1269 : les milices citadines apparaissent en pleine lumière avec leurs bannières et leurs cris
1271 : cérémonie de l'apposition des sceaux, les habitants de la ville croient avoir leur autonomie, elle ne sera réellement légalisée que 49 ans plus tard.
1320 : l'Archevêque reconnaît aux citoyens le droit de garder les portes, d'en conserver les clés, d'encadrer la milice armée par la charte Sapaudine à l'initiative du roi Philippe V le Long. La Charte Sapaudine donne également le droit aux lyonnais de conserver leurs archives.
L'institution des Pennonages est à Lyon l'une des plus anciennes.
Le Consulat prétend au droit de commander seul dans la Ville, il entretient une milice chargée de maintenir l'ordre à l'intérieur des murs, son nom Les Bannières et Pennons qui deviendront plus tard à la suppression des Bannières Les Pennons de Lyon.
Philippe Le Bel dans un traité solennel, en 1312, reconnaît aux Lyonnais un certain nombre de privilèges parmi lesquels figure le droit de garder « la Ville, ses portes et ses clés ».
Tout habitant sollicitant le droit de bourgeoisie est inscrit pour le service de garde et de guet. Le guet est le service de nuit, assurant la sécurité dans la ville par des patrouilles.

Dans chaque quartier il est formé une compagnie nommée « Pennonage » parce qu'elle possède un drapeau semblable au « Pennon », le drapeau réservé primitivement aux chevaliers, drapeau de forme rectangulaire, terminé en longue queue. Au XIVème siècle, il est fait mention de 7 bannières : 3 sur la rive droite de la Saône (côté du royaume), 4 autres sur la rive gauche (côté de l'Empire) ; Elles portent soit le nom d'un quartier soit le nom du chef.(les bannières sont subdivisées en Pennons).


En 1465, il n'y a plus que 2 bannières ; elles sont encore mentionnées en 1507. Durant le XVIème siècle, d'importants changements sont faits. La milice n'a pas réalisé l'espoir que le Consulat avait fondé sur elle. Les miliciens demeurent malgré les punitions et les admonestations, inexacts et indisciplinés ; insuffisants pour assurer l'ordre dans la ville et la sécurité aux habitants. Un officier spécial a pour fonctions de transmettre les ordres du Consulat aux capitaines des Pennonages, et de visiter les postes de garde, afin de s'assurer de l'exactitude des miliciens.
Comme on l'a déjà noté, le nombre des Pennonages est en 1528 de 35, les seuls insignes qui différencient les compagnies sont les plumets et cocardes de couleurs variées.

 

En 1609, les capitaines pennons ont reçu directement du Gouvernement, le tableau des postes de garde ; et en 1627, un ordre de sortie. En 1670, création d'une compagnie (de Suisses !) formée pour soutenir les Pennonages dans le maintient de l'ordre. Les prétentions des officiers ont donné lieu à de longs débats et à des conflits dans lesquels ont voit intervenir les capitaines pennons, protestant contre tout assujettissement au capitaine de ville, simple officier salarié.
En dehors de ces conflits, en somme peut intéressants, l'histoire des Pennonages durant le XVIIème siècle, ne mentionne aucune modification dans l'organisation de la milice et se borne à signaler les variations dans le nombre de quartiers de la ville : il y a 36 en 1620, 35 en 1622 et 37 en 1678 !

 

 

En 1772, désignation des plans de bataille pour chaque corps de troupes, arquebusiers, guet, Pennonages, compagnie franche du régiment lyonnais. Pour ce qui concerne les Pennonages, un événement inattendu a déterminé leur réorganisation en 1746. Une émeute des ouvriers en soie avait du être réprimée en 1745 par les troupes royales, et le vicomte de Lautrec, commandant, avait après la répression, ordonné le désarmement des 35 Pennonages. Les officiers ayant donné leur démission, le Consulat profita de l'occasion pour modifier, après une enquête sur la population, la délimitation des quartiers dont le nombre fut réduit à 28. Cette modification entraîna la réorganisation des Pennonages. Dans cette seconde moitié du XVIIIème siècle, les ordonnances consulaires rappellent au 28 Pennonages les règlements auxquels ils doivent obéir, pour les habituer à l'exactitude, multipliant les « aides majors » chargés de surveiller les postes, de former les miliciens au maniement des armes, enfin de surveiller l'entretien des seaux et appareils d'incendie.

 

 

Ainsi l'institution des Pennonages a fait partie de l'organisation municipale lyonnaise pendant 500 ans. Liée au Consulat, elle disparut en 1790 sur décision Parisienne, les Pennons deviennent une garde nationale avant d'être dissous, on peut voir au musée gadagne quelques bannières de pennonages.

 

Le drapeau d'un Pennonage peut certainement être assimilé à un blason. Il a ses couleurs qui ne sont pas limitées au émaux héraldiques, ses emblèmes, sa devise ; et chacun de ces éléments a été soigneusement discuté et choisi dans la compagnie mais en 1746, des modifications sont apportées dans les emblèmes et les devises de plusieurs et les bannières adoptent la forme carrée qu'elles ont conservée de nos jours dans les Pennonages de Lyon.

 

 

Liste des Confréries partenaires des Pennons de Lyon.

1 Bailliage du Dauphiné
2 Chambre des Métiers
3 Confrérie de la Pomme du Pilat
4 Confrérie des Poulardiers de Bresse
5 Damoiselles de Chiroubles
6 Dinde au Cardon
7 La confrérie de la Lentille Verte du Puy
8 La confrérie des Coteaux du Lyonnais
9 La Confrérie des Echalas Dauphinois
10 La Confrérie des Talmeliers
11 La Confrérie du Bleu de Solaize
12 La Confrérie du Cardon
13 La Confrérie du GOSIER SEC
14 La Confrérie du Trèfle
15 Le Syndicat des Maîtres Artisan Joailliers
16 Les Compagnons du Beaujolais
17 Noix de Grenoble
18 Tarandouille
19 Taste Whisky Ecossais
20 Union des coiffeurs du Rhone

 

 

Source : www.fetes-lyon.com

 

 

 



26/04/2015
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