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LE CREPUSCULE D'UNE IDOLE - MICHEL ONFRAY



Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s'en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu'il pourfendait dans son Traité d'athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle.
 
 
Cette religion, c'est la psychanalyse  et  plus particulièrement, le Freudisme.
 
 
Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une « science » et il n'y est pas parvenu;
 il a voulu « prouver » que l'inconscient avait ses lois, sa logique intrinsèque, ses protocoles expérimentaux mais, hélas,
il a un peu (beaucoup) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise.
 
 
Tel est l'objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d'archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes
sacrés de cette nouvelle église.
Et, sans redouter l'opprobre qu'il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances.
 
 
A l'arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu'une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie mais, en aucun cas, la science « dure » à laquelle aspirait son fondateur.
 
 
On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n'en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité  qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l'inconscient, ce serait précisément parce qu'il craindrait de contempler le sien.
 
 
Une « ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert en vain cette « science de l'âme » qui n'en est pas une.

Biographie de l'auteur

 

Il n'est pas nécessaire de présenter Michel Onfray, ni de rappeler la polémique qui a accueilli son Crépuscule d'une idole.

 

Après avoir pris acte de l'émotion suscitée par sa critique iconoclaste du Freudisme, et afin de dissiper les malentendus qui ont émaillé, bien souvent avec mauvaise foi, la publication de son ouvrage, Michel Onfray a éprouvé le besoin d'ajouter une Apostille à son essai.

 

Il ne s'agit pas d'un repentir ou d'une auto-critique – mais d'une mise au point indispensable.



08/10/2010
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