Bienvenue dans mon Univers

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LE SUD TUNISIEN EN 4 X 4



MARHABA ! Bienvenue

S'il est un pays où ce mot prend tout son sens, c'est bien en Tunisie !


Car, c'est avec un sourire  spontané, un brin de jasmin et le verre de thé de l'amitié que le Tunisien  accueille le visiteur. De quoi éprouver d'emblée l'agréable sensation d'être chez soi et de vivre, tout en même temps, un dépaysement  total aux portes de l' Afrique, sans la barrière de la langue .

Le Sud Tunisien
 
Arrivée à l'aéroport de ZARZIS - HOUMT SOUK




Houmt- Souk

La capitale administrative de l'île est un joli bourg très touristique, dont le centre est particulièrement animé, avec ses souks  et ses cafés où les hommes s'adonnent à d'interminables parties de dominos. Les échoppes débordent de tuniques soyeuses, de tapis, de plateaux de cuivre, de marionnettes colorées et de poteries.


 

Le Bordj-El-Kébir
 

 
 
Le bordj-El-Kébir est un grand fort du xve siècle, dont les murailles plongent dans la mer.

5000 Espagnols qui s'y étaient réfugiés en 1560 furent massacrés après un terrible siège par le corsaire Dragut et les Turcs. 

Et voilà l'aventure commence, en route pour les pistes Berbères



MEDENINE

Médenine est une ville du sud de la Tunisie située dans la plaine de la Djeffara.

 

Elle occupe une position centrale à 75 kilomètres au sud de Gabès, 78 kilomètres à l'ouest de Ben Gardane et 50 kilomètres au nord de Tataouine ; la capitale Tunis se trouve à 482 kilomètres au nord. Chef-lieu du gouvernorat du même nom, elle constitue une municipalité comptant 61 705 habitants en 2004

On peut y trouver des ksour et des ensembles de greniers à provisions de forme demi-cylindrique appelés ghorfas ; les premiers d'entre eux ont été construits vers le XVIIe siècle.

C'est surtout un point de départ pour de nombreux circuits touristiques.


Les Ghorfas de Métameur, bâtiments très particuliers aux formes Aléatoires


Les ghorfas sont des anciens greniers à blé fortifiés qui s'inspirent des alvéoles d'une ruche.  Ils servaient  à emmagasiner des denrées : des céréales dans la partie basse, des olives et des  fromages dans la partie haute. L'aération est assurée par deux trous dans les murs extérieur et intérieur créant un courant d'air. Ces cellules voûtées ont la forme d'un demi-cylindre clos du côté extérieur du ksar et muni d'une porte ouvrant sur la cour. Chaque ksar peut comporter de un à six étages comptant des centaines de ghorfas (en moyenne 200)

"Artisans"  vendant aux touristes


 Traditions à Médenine
La Kisswa


 La Gehfa



 En  route vers Tataouine
 

La région de Tataouine a connu durant son histoire la succession et le brassage de plusieurs civilisations dont notamment les civilisations phéniciennes, romaines berbère et enfin arabo- musulmane.

Les arabes venant de l'orient se sont installés dans les pleines proches des puits d'eau pour exercer leurs activités agricoles et ont construit par la suite les Ksours sur les montagnes pour y conserver les produits de leurs récoltes.

Tataouine est aussi connue pour son passé colonial quand elle abritait le bataillon de la légion étrangère, camp disciplinaire connu sous le nom de "bat d'Af", s'écrit aussi "batdaf".

Un bagne militaire y était installé sur un sommet. Le bâtiment existe encore. Dans ce bagne, on envoyait les punis des bataillons d'Afrique, les "Bat' d'Af'", les durs de durs. Cet endroit, c'était l'enfer pour ceux que l'on appelait ironiquement "les Joyeux". Le bagne de ces bataillons de la mauvaise chance a perduré jusque dans les

années 30.

 

Hormis cette épisode historique qui n'émeut pas beaucoup les habitants, Tataouine est, maintenant, une ville très sympathique et accueillante.

 

 


 

La route de Tataouine

Le marché de Tataouine



Nous partons vers Chenini



Chenini  est un village troglodytique du sud de la Tunisie situé à 18 kilomètres de Tataouine

 

St Augustin estime que Kenini, qui tire son origine de Kanaan , est l'origine du mot Chenini. Dans le patois  de Tataouine, le verbe « chenna » signifie « mélanger ».

 

 


Vestige des temps passés, édifices encore debout, Chenini  est un village troglodyte berbère . Curiosité scientifique mais aussi touristique, il attire chaque année des milliers de gens qui viennent voir de près cette architecture millénaire qui épouse le flanc de montagne, s'y incruste et se prolonge dans son antre.

 
La mosquée blanche est le seul élément qui se détache des maisons troglodytes et des ghorfas. La vue du haut des ghorfas est superbe, paisible et fascinante.
On croise des habitants du village qui semblent vivre à une autre époque. L'âne  est un moyen de transport très utilisé.
Les femmes en habits traditionnels fuient les appareils-photo




En route vers Ksar Ghilane magnifique Oasis marquant le début du Sahara.

Ksar Ghilane est une oasis du sud de la Tunisie située sur la limite est du Grand Erg Oriental.

 

Elle est réputée être la plus méridionale des oasis tunisiennes et l'une des portes du désert du Sahara tunisien. Comme son nom l'indique (ksar est un mot arabe qui signifie « château »), elle abrite un ancien fort datant de l'époque romaine et situé sur le limes qui suit la limite du désert.

 

L'oasis est alimentée par une source d'eau chaude dans laquelle on peut se baigner et qui aurait des vertus thermales. Ksar Ghilane a longtemps été difficile d'accès : elle est désormais reliée par une route asphaltée à Douz (80 kilomètres au nord) ou Matmata, que peuvent emprunter les véhicules tout terrain ou les voitures privées ou de location.

 

Elle sert de refuge à une cinquantaine de familles de nomades vivant de l'exploitation du palmier-dattier, de l'élevage des chèvres et des moutons et d'une activité touristique de plus en plus importante. En effet, l'oasis est le point de départ de promenades à dos de dromadaires sur les dunes avoisinantes tout en bénéficiant de la fraîcheur relative de l'oasis et du confort de la baignade dans la source d'eau chaude.





À un kilomètre à l'est est érigée une stèle, la colonne du général Leclerc, qui témoigne du passage de son armée en 1943 lors de la bataille de Ksar Ghilane. Elle porte l'inscription suivante :

 

« Ici, du 23 février au 10 mars 1943, le Général Leclerc et la Force L, venus du Tchad, ont soutenu victorieusement l'assaut des forces ennemies, leur infligeant des pertes sévères. »


 Au programme  dîner et nuit  sous la tente au campement
  ( sans scorpion j'espère ! )


   mais d'abord veillée à la belle étoile avec les  sahraouis


Délicieuse soirée  en musique , "les hommes du désert" sont d'une  grande gentillesse, ils  m'ont inspiré un  grand  respect  mais déjà il faut partir vers d'autres horizons......
Douz

Départ par la piste jusqu'a Douz la porte du désert


Dernière ville avant le désert elle est peuplée de 35.000 habitants

Des habitants fiers de leur passé

Débouché maritime du Sahara, le Sud tunisien est habité depuis le troisième millénaire avant J-C par des Berbères nomades et sédentaires qui organisent pour la première fois des réseaux de transport de marchandises diverses depuis l'Afrique. D'ailleurs, au premier coup d'œil aux nombreuses boutiques de la place centrale, vous vous rendrez compte que les articles diffèrent considérablement de ceux de Tunis : de la résine, de l'ébène, de l'ivoire africains et des petits coffrets en " oeuf de dromadaire " – la rotule de l'animal – font leur apparition sur les étalages.

 


La prospérité de la région n'est pas passée inaperçue par les puissances de l'époque  Phéniciens, Romains, Vandales et Arabes se livrent des guerres sans merci pour le contrôle de la région. Les affrontements diminueront à l'avènement de l'islam qui a lieu de 647 à 701, suite à la retraite de la Kahena devant les troupes d'Hassan Ibn Nooman. Pourtant, même islamisés, les habitants du sud et de Douz, en particulier, conserveront leurs spécificités culturelles que même l'arrivée des tribus Banou Hilal ne pourra pas effacer. Les habitants de Douz, descendants de la tribu des Marazigues, expliquent leur attachement fervent à la liberté par ces quelques vers attribués à Si Mahjoub, fils de l'ancêtre des Marazigues, qui résument ainsi le credo de la tribu :


"Je mènerai mes fils loin des terres humides qui font de l'homme un esclave étouffant sous l'affront. Plutôt leur honneur sauf, ventres à moitié vides, et non ventres repus au prix de l'humiliation."

Douz  connue comme la « porte du Sahara ». Durant l'Antiquité, c'était l'oasis la plus importante de la région.

 

Rattachée administrativement au gouvernorat de Kébili, elle constitue en 2004 une municipalité de 27 060 habitants située à 488 kilomètres de Tunis.
 

Jusqu'à une période récente, elle était une escale importante pour les caravanes  de touristes venus visiter les dunes  Grand Erg Oriental

 

L'économie de la ville dispose d'avantages particuliers par rapport aux villages environnants. La terre y est fertile et la culture de la datte est une grande source de revenus pour la population. Par ailleurs, les revenus découlant du commerce de l'oasis ont été facilement remplacés par les revenus du tourisme.

 

La ville accueille l'un des marchés les plus caractéristiques du pays où sont quotidiennement vendus des produits artisanaux mais aussi, une fois par semaine, des ânes et des dromadaires. On y trouve également un musée ethnique qui illustre la vie des peuples qui vivaient dans le désert.

 

Marché aux Bestiaux à DOUZ

 

 


 

 

Chaque année se déroule le Festival international du Sahara rassemblant les tribus nomades de Tunisie, d'Algérie, de Libye, d'Égypte, de Jordanie, du Koweït et une équipe française de jockeys de dromadaires.

 

La manifestation folklorique, qui dure quatre jours, se déroule à la manière de Jeux olympiques du désert. La grande course est un marathon international de dromadaires de 42 kilomètres.





En route pour le désert




 Nous y voilà !  il faut monter sur un dromadaire, il a l'air très grand. Je ne suis pas très rassurée.  Un chamelier  m'aide à m'installer, me montre ou me tenir et d'un coup je suis projetée vers l'avant puis vers l'arrière,  ou le contraire,  l'essentiel c'est que je ne tombe pas, la vue depuis le dromadaire est magnifique le désert m'apparaît vraiment  dans toute son immensité.









Voilà 2h que "nous" marchons, pause pour le déjeuner. Cela se complique...il va falloir descendre du dromadaire dignement ! Les chameliers s'activent déjà pour les décharger et préparer à manger,  au menu des galettes cuites dans le sable c'est délicieux!












 Voilà c'est l'heure de la sieste, il fait chaud nous ne repartirons que vers 16h, les chameliers installent une couverture sur le sable et une autre  dans un arbre qui va  servir à nous protéger du soleil. C'est très agréable ce sable si  fin qu'on croirait de l'eau qui glisse entre les doigts , je m'amuse un peu et je m'assoupis  tranquillement car ici rien à craindre, tout n'est que calme, respect, gentillesse....

Un thé vert pour nous réveiller et nous repartons

Le paysage est magnifique: dunes de sable blond, ciel d'un bleu intense... J'ai beaucoup d'émotion en regardant ce ciel
Je suis fatiguée mais remplie d'images et de sensations inoubliables.

Ici encore il me semble que le temps s'est arrêté, tout semble immuable......





Continuation vers TOZEUR  et traversée  du Chott el Jérid, étendue salée de plus de 5000 Km2





Ce lieu tout à fait insolite est une étendue de lacs salés d'environ 5000 km² au coeur du désert de Tozeur.
En effet cette grande étendue  était un ancienne mer, où la vie, le relief et le temps semblent s'être suspendus pour laisser place à un désert de sel aux cristaux étincelants, presque irréel, aux couleurs rose et bleu. On aperçoit, outre les mirages, des montagnes au loin (les Djebels).



Chott El Djerid, lieu très attractif pour les aventuriers mais aussi très dangereux. Il s'agit en fait d'une vaste dépression composée de marécages salés et le plus souvent asséchés appelés Sebkha, où aucune végétation ne pousse dans cette masse dense de sels solubles, de chlorures et de sulfates qui constituent une couche reposant sur un sol instable de boue argileuse ou de sable.
En été la surface est composée d'une couche translucide blanche et durcit par le soleil, où la réflexion de la lumière  est éblouissante et brûlante, c'est alors que surgissent de nombreux mirages. Cette couche offre par contre au fil de la journée un jeu de lumière extraordinaire surtout au moment du coucher de soleil admirable et unique depuis la route qui le traverse. Par contre lors des hivers pluvieux, cette étendue se transforme en une mer intérieure des plus étonnantes et  il est alors vivement déconseillé de quitter la route.






TOZEUR

Tozeur  est une ville du Jérid tunisien et le chef-lieu du gouvernorat du même nom. Elle compte 32 400 habitants selon le recensement de 2004

Située au nord-ouest du Chott el-Jérid, elle se trouve à 450 kilomètres au sud-ouest de Tunis. Il s'agit de l'une des oasis situées aux portes du désert du Sahara. Tozeur est une ville avec un passé religieux important et connue pour ses lettrés comme sa géographie contemporaine, parsemée de marabouts, en témoigne.

 

 

 

Tozeur est une ville très dépendante du tourisme, mais tout est fait avec goût. Les premiers promoteurs ont compris que c'étaient les traditions et la culture qui représentaient les possibilités du futur. Bien que l'agriculture constitue toujours un revenu important, le tourisme emploie une grande partie des 40.000 habitants. Mais ce n'est pas seulement le mode de vie et l'architecture particulière de Tozeur qui amènent les touristes ici. La ville est bien située à la périphérie du grand lac saisonnier Chott el Jerid, ce qui permet des visites au Sahara, ainsi que dans beaucoup d'autres territoires plus petits.

 

L'histoire de Tozeur remonte à quelques milliers d'années. Au cours de la plus grande partie de son histoire, la ville a été autonome, et n'a pas été soumise au contrôle direct des dirigeants Tunisiens. Avec l'arrivée du protectorat français, aucun endroit dans le pays n'a résisté aux nouveaux modes de vie et à la nouvelle éducation autant que Tozeur.

 

Les maisons de Tozeur sont décorées avec des briques jaunes rectangulaires disposées en motifs. Le résultat est un des styles architecturaux les plus beaux et les plus distincts de Tunisie. Ce qui est encore mieux c'est que toutes les nouvelles maisons utilisent le même style. Si vous voyez un chantier de construction, vous verrez que les murs porteurs sont construits en béton ordinaire et les briques jaunes sont ajoutées simplement comme décoration.

 

 

 

 

Étonnamment, cette ville presque métropolitaine a de nombreux vélos, - très rares en Tunisie, et un assez grand nombre de femmes entièrement couvertes de voiles noires. Notez l'utilisation de rubans blancs et noirs sur leurs manteaux, bleu signifie qu'elles sont mariées, blanc signifie qu'elles sont célibataires.

 

 

 

 

Tozeur est l'un des meilleurs endroits de Tunisie pour aller repérer les portes. Les styles varient beaucoup et de nombreuses portes sont uniques à cette partie du pays.

 

 

 

Notez les 2 ou 3 heurtoirs. Le nombre reflète la structure de la famille, mais les explications varient. On dit que le troisième heurtoir est ajouté à la porte lorsque la famille a son premier enfant, ou son premier fils. Selon l'autre explication le heurtoir droit est pour les hommes de la maison, le gauche pour les femmes et celui du bas pour les enfants. D'après cette même explication, chaque heurtoir produit un son différent, le heurtoir des hommes produisant le son le plus grave.


Visite du musée d'art traditionnel DAR CHERAIT. Constitué à partir des collections privées d'une riche famille de Tozeur, il est la reconstitution du palais d'un notable. Vous  y découvrirez des scènes de la vie  Tunisienne quotidienne comme la cérémonie du henné ou encore du mariage.













NEFTA


La Corbeille de Nefta

«Nefta c'est la crème du miel, une seule nuit et l'étranger s'y sent chez lui»


Nefta  est une ville oasis du Jérid située au sud-ouest de la Tunisie.

 

Rattachée administrativement au gouvernorat de Tozeur, elle constitue une municipalité comptant 20 308 habitants en 2004.

Coincée entre le Chott el-Jérid et les dunes du Sahara, son climat est doux et sec en hiver (20°C). Par contre, l'été est chaud et le sirocco y souffle souvent.

La ville était jadis une cité numidie puis romaine et enfin arabe où elle devient un haut lieu du soufisme. La confrérie soufiste de la zaouïa Kadria, à laquelle Isabelle Eberhardt est affiliée, est connue dans tout le Maghreb. L'influence de ce courant religieux reste présente jusqu'à nos jours. La ville abrite également une centaine de marabouts dont le célèbre Sidi Bou Ali qui la libère des ibadhites et la convertit à l'islam sunnite au XIIIe siècle. Fondateur d'une confrérie religieuse influente, c'est aujourd'hui le deuxième lieu saint de Tunisie après Kairouan. Un pèlerinage est donc organisé autour de la zaouïa de ce saint.

 

L'oasis Ras el Ain de Nefta

 

 

Surnommée « corbeille de Nefta », l'oasis s'étend sur 300 hectares et compte près d'un demi-million de palmiers-dattiers. Elle est alimentée par l'eau provenant de 152 sources. L'architecture de ses maisons est typique : tout comme à Tozeur, les murs sont faits de briques de couleur ocre. Les toits ainsi que les portes des maisons sont fabriqués à partir de bois de palmier.

 

 



 Place du Souk de Nefta




Tout est beau mais attention au poids des valises ! 



La ville est reliée par la route à Tozeur et à l'Algérie (36 kilomètres de la ville).


 

STAR WARS

 

Le Sud-Tunisien et Hollywood . Depuis 30 ans l'armée de Lucas a atterri à plusieurs reprises dans le Sahara tunisien.Car c'est dans les environs d'Onk Jmel qu'ont été tournés en grande partie : la guerre des étoiles  mais aussi le patient Anglais.

 




Chebika et Tamerza


Départ pour les oasis  de montagne de Chebika et Tamerza, qui se dressent dans les contreforts de la montagne  et offrent des décors somptueux.

Chebika est un petit village de pierres où les palmiers  croissent  joyeusement dans un bouquet de sources et de cascades  ruisselant au fond de son oued

Ce fut jadis un ancien poste de garde et d'observation romain.




Le Barrage de Tamerza



Le village de Tamerza, réputé pour ses cascades et son palace, connaît depuis quelques années une nouvelle attraction, le barrage.  Ce nouveau barrage construit entre deux pitons rocheux à développé un lac artificiel particulièrement étonnant et agréable à découvrir dans ce pays aride. Il a permis aussi le développement d'une agriculture fertile et attiré de nouvelles espèces d'oiseaux et d'animaux.

Tamerza qui se barricade derrière une chaîne de montagnes en granit semble suspendue sur les flancs d'un gigantesque
canyon  d'où l'on a une très belle vue  qui domine la vaste plaine  allant vers le Chott.


GABES

Départ pour Gabès, ville blottie au fond d'un golfe magnifique avec sa  palmeraie de grande renomée qui s'étend sur 6 km jusqu'au bord  de la mer avec  300 000 palmiers dattiers.
MATMATA

Situés au sud-est du Chott el-Jérid, dans les contreforts du Djebel Dahar, les monts de Matmata dominent la vaste plaine de la Djeffara et constituent une cuesta (515 mètres) dégagée dans les roches calcaires et les marnes du Crétacé supérieur et moyen par divers oueds.

Le village se trouve à quarante kilomètres au sud-ouest de Gabès. Accroché à flanc de montagne, à 600 mètres d'altitude, ce village compte environ 1 800 habitants. Il est habité par les  Berbères.  Il est renommé pour ses  habitations creusées dans le tuf  :  Maisons  troglodytiques qui en font l'un des hauts lieux du tourisme Tunisien.

 

Ces maisons  furent crées  par les Berbères afin de se protéger  des ennemis.

Troglodyte de Matmata


La maison troglodyte est une habitation creusée dans la falaise ou dans le sol. Un tunnel d'entrée mène à la cour. Cuisine, chambres, grenier et bergerie s'articulent en pièces annexes à la cour centrale. De grande taille et ensoleillée, c'est la pièce de cœur des habitants. Sous terre, ces habitations conservent une température stable toute l'année, n'accusant pas les fortes chaleurs pendant l'été. Aujourd'hui délaissées, les troglodytes s'abandonnent pour des maisons modernes confortables et climatisées.

On compte un grand nombre de maisons troglodytiques encore habitées à Matmata.


Regardez ce petit garçon, il avait environ trois ans, il avait été circoncis quatre jours auparavant, il semblait fiévreux, je proposais un
antidouleur à la maman mais elle me tourna le dos sans l'accepter, je dois  dire que ce fut pour moi un moment très difficile !

Nous reprenons la route direction Djerba  en passant par les  villages Berbères de Toujane

 

Toujane est perché sur le versant d'une montagne, il est surtout connu pour ses tapis



 
Ksar  El Hallouf
 
 
DJERBA

Plate, hérissée de palmiers, mais dépourvue  de rivières, l'exquise escale des " Lotophages" décrite par Homère dans l'Odyssée, n'a rien d'une île tropicale. Ses plages et son climat particulièrement agréable en font toutefois un petit paradis d'un peu plus de  500 Km2, relié au continent au sud par la voie romaine d'El Kantara.

Après les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Normands, les Italiens, les Espagnols et les pirates, les derniers envahisseurs de l'île sont ... les vacanciers  qui annexent  en force la batterie imposante de grands hôtels rassemblés dans une vaste zone sur la côte nord-est.

Le tourisme est devenu  la principale activité, devant la pêche, l'agriculture, la poterie et le tissage de la laine. Djerba est petite et se visite facilement . la campagne est calme et se pare d'habitations blanches aux toits en coupole, les "menzels" cachées sous des palmiers maigrichons et des oliviers aux troncs noueux 

Etonnamment , il reste encore quelques plages vierges, sur la côte  ouest, car la plupart des vacanciers ne quittent le confort de leurs hôtels que pour des excursions organisées et s'aventurent rarement dans l'île.  

Plage de Djerba

 
Guellala.... village des Potiers
 
Partez visiter les ateliers de poterie où vous découvrirez également un pressoir à olives en parfait état.

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Le plus ancien village juif de Djerba, Erriadh, abrite la synagogue de la Ghriba où se déroule chaque année un pèlerinage qui attire des croyants juifs de tous les pays.
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La synagogue de la Ghriba  avec ses arcades mauresques et ses carreaux de faïence émaillée, est l'une des  plus anciennes du monde. Sa fondation remonterait  à environ 600 ans av. J-C- Elle contient une très vieille Torah.Plusieurs rabbins y lisent en permanence les textes sacrés. Le 33E jour de la Pâque juive, les juifs du monde entier y viennent en pélerinage.
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 Encore Djerba....  Quelques photos ....

 





 
 
 Et puis aussi  en Tunisie.......

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Les fantasias constituent la dernière vitrine et la mémoire vivante de ces peuples nomades cavaliers qui pratiquaient la razzia dans les villages.

Les fantasias sont des jeux rituels, des simulacres d'assaut guerrier, suivant des règles très précises et dont le déroulement est fortement ritualisé. Ces assauts équestres sont accompagnés de chants et de danses traditionnelles par les femmes des cavaliers. Parfois, les fantasias font s'affronter différentes tribus d'une même région dans des joutes équestres.


 



19/08/2014

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