Bienvenue dans mon Univers

Mon commentaire

L'histoire  du Faubourg  Saint- Antoine, que nous conte Jean DIWO commence en 1471 avec l'ordonnance promulguée par Louis XI qui permet aux métiers du bois de s’affranchir des jurandes conservatrices, de vivre et de prospérer  librement sur le territoire de l'abbaye Saint Antoine.

Cette protection royale va favoriser l’implantation d’un artisanat créatif et conduire l’émergence de nouveaux styles et techniques des métiers du bois.

Des génies "aux mains d'or" tels que Boulle, Oeben ou encore Riesener, élèveront le meuble au rang d’œuvre d’art.

De 1471 à 1789 , nous suivons avec délice , au fil du temps,  une famille d'ébénistes du Faubourg  Saint- Antoine,  où le savoir- faire et le  goût du travail bien fait  se transmettaient  de générations en générations. 

Jean Diwo a,  quant à lui, l'art de nous  "enseigner"  trois siècles d'histoire, de l'enluminure à l'imprimerie, de la peinture à l'histoire de l'art, de la littérature à la philosophie  dans le plaisir d'un page- turner.

Mon commentaire

L'histoire des  " Les Dames du Faubourg" continue de la Révolution Française jusqu'à la chute de l'empereur Napoléon Bonaparte   et de la réinstallation de Louis XVIII sur le trône de France.

 L'été 1789 est le théâtre de la  révolution et des scènes des drames qui animent le faubourg pendant cette période charnière, violente et  très sombre où les dénonciations, le  couperet de la guillotine et la force des baïonnettes  sont le lot de tout un chacun.

Le roman s'articule autour d'Antoinette, fille de l'ébéniste de renom Oeben et  belle-fille du non moins célèbre Riesener.

Antoinette  devient l'épouse de l'aristocrate Bertrand de   Valfroy.

Le "salon" d'Antoinette, place d'Aligre, verra passer nombre de célébrités dont  le peintre Eugène Delacroix  (qui serait le fils naturel de Talleyrand).

Elle  sera reçue chez  Juliette Récamier, à l'hôtel de la chaussée d'Antin, considéré jusque dans les capitales étrangères  comme l'un des lieux les  mieux fréquentés et des plus luxueux de Paris.

Le salon de la femme du riche banquier  réunissait les hommes  les plus en vue et  des  femmes   (Laure Junot,  la bruyante générale  Lefèbvre et  l'encombrante baronne de Staël ) dont l'indiscipline politique et le franc-parler faisaient froncer le sourcil à Bonaparte.

De la révolution à l'Empire, d'Antoinette à   Bertrand,  d' Ethis  à Marie,  du marché Beauvau à Bordeaux,  nous cheminons, au fil de ces trente années d'histoire,  aux côtés des  artisans du bois, ébénistes, menuisiers, ciseleurs, doreurs de tous bois  du faubourg Saint-Antoine qui vont devoir se diversifier et adapter leurs négoces pour survivre aux périodes difficiles et aux changements qui s'amorcent... 

Mon Commentaire

C'est  du haut de la Colonne de Juillet  surmontée  du Génie Ailé de la Bastille,  que s'achève cette trilogie historique .

De la monarchie de Juillet au second empire, de la Commune de Paris à  la troisième République vers l'entre-deux guerres, les fines-lames du Faubourg Saint-Antoine ont perpétré, dans les rires et les larmes leur amour du bois.

Lors de ma prochaine visite de Paris, mes pas me conduiront  au musée des arts décoratifs retrouver  tous ces héros et leurs œuvres qui me manquent déjà ......

 Martine