LES MAUVAIS GONES
Arnaud Thomas peint par Valérie
1er essai acrylique sur bâche PVC 1m x 1m -
Je suis très fière de vous annoncer que ma fille, Valérie, participera cette année au Festival « Les mauvais gones », un rendez-vous annuel cinématographique unique en France et 100% lyonnais, orchestré de mains de maître par Arnaud Thomas, un Mauvais Gone passionné de cinéma et plus particulièrement de films sur les gangsters.
Partenaires, mécènes, acteurs, réalisateurs, personnalités hors du commun ... et pour Valérie ses pinceaux !
Riche idée que celle d’un festival cinématographie, entièrement dédié aux voyous du grand écran qui ont toujours été source de fantasmes et moteurs de grand films : ainsi comme la première édition avait rencontré un franc succès ( 800 entrées en trois soirs et une grande satisfaction du public présent) : le festival « Les Mauvais Gones » revient à l’UGC Ciné Cité Confluence, à Lyon les 3/ 4 et 5 Avril 2019
Le concept : reprogrammer des films cultes de gangsters, en théâtralisant la projection .
Je vous invite à faire un petit tour sur sa page facebook : https://www.facebook.com/valartworks
A admirer avec moi quelques-uns de ses tableaux :
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A Ma Fille
Une mine de crayon noir raconte notre histoire,
Grand-mère et petite fille ont le génie de l'Art,
Je la revois enfant, sachant à peine s'asseoir,
Mélangeant les couleurs devant son écritoire.
Pouvant rester des heures dessinant l'infini,
Coloriant le soleil pour allumer la vie.
Je revisite alors mes plus jeunes années,
Cahiers de poésies par ma mère illustrés,
Exaltée de fierté devant les compliments,
Adressés à l'artiste et reçus par l'enfant.
Les dessins, les figures qualifient de mature,
Cette petite fille sage qui croque la nature,
Mille traits de fusain écorchant le grammage,
Au fil des saisons se commuent en images.
Elle partira un jour pour étudier le beau,
Au temple ou bustes et plâtres traquent les amateurs,
Douée de mimésis elle verra sonner l'heure,
Où sculptures et peintures la vêtiront d'un sceau.
Ses tableaux nous renvoient à son ontologie,
Ses œuvres tout à la fois bavardes et cachottières,
De ce monde imparfait trace calligraphie,
Ou masque sa pensée, intime et étrangère.
La lumière et l'obscur, la couleur et le sombre,
Reflètent l'expression de mille émotions,
L'immanent de l'ouvrage transcende en dimension,
Cette jeune portraitiste dont je deviendrai l'ombre.
Vous dire comment ce don a traversé les ans,
C'est parler d'un mystère dont j'ignore les tenants,
Tout comme la poésie laisse aux mots la parole,
Il égrène le temps, distribue les oboles,
Et devant ses croquis vous peindre ma fierté,
Ravirait à mes jours plus que l'éternité.
Le jour ou le sommeil endormira mes yeux,
Chaque jour, pour toujours et du plus haut des cieux,
Je la contemplerai devant son chevalet,
Le murmure de mon souffle deviendra vibration,
Pour réchauffer son être de mon admiration.
Martine