LES PETITS METIERS
Chacun des marchands ambulants tenait devant lui un éventaire sur lesquels étaient rangés sa marchandise ou ses ustensiles. Les laitières et les boulangers étaient les premiers marchands de la journée. Venait ensuite le mercier et sa boîte est abondamment garnie : boutons, éventails, rubans, masques etc.
Autour du mercier se groupaient les colporteurs : vendeur dimages et de gazettes, crieur dédits, marchand dalmanachs. Les bouquinistes sinstallaient sur les parapets du Pont-Neuf, tandis que les libraires ou leurs commis allaient proposer leurs nouveaux livres aux portes des riches maisons.
A côté des marchands ambulants circulaient les artisans : tonneliers, rémouleurs, ramoneurs, arracheurs de dents, serruriers, faiseurs de bas ambulants. Autre groupe de métiers, les chanteurs, musiciens des rues, farceurs et comédiens populaires, chargés de divertir le peuple.
Au crépuscule arrivaient enfin les allumeurs de réverbères, les archers du gué, le crieur des heures et les marchands doublies. Comme la coutume voulait quon soupe de bonne heure, les "oublieux" ou vendeurs d'oublies, se répandaient dans les rues le soir venu, pour vendre leurs pâtisseries. On les repérait aisément à leur enseigne, une lanterne qu'ils allumaient le soir pour éclairer leurs boutiques.
Le développement de l'habitat urbain, en confort comme en élégance, fit peu à peu disparaître les petits métiers dont les cris ne résonnent plus dans les rues de Paris.
Que de voir l'oublieur et le laitier ensemble"
Le cocher, affiche, Henri Gray, 1900
Marchande de moulins à vent, Cris de Paris de Poisson, 1774
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