NAVAJOS PEUPLE DE LA SAGESSE
Depuis mon enfance j'ai une fascination pour les peuples Amérindiens d'Amérique du Nord.
J'ai réalisé l'un de mes rêves, en partance pour l'ouest Américain, il y a quelques années, je fus émerveillée par la majestuosité de Monument Valley.
Je n'ai pas de mot pour décrire mon émotion, ces quelques heures sont pour toujours dans ma mémoire
Des peuples amérindiens ont habité la région depuis des siècles.
Les Anasazis habitaient le Sud-Ouest des États-Unis actuels entre le VIIIe et le XIIIe siècle de notre ère. Ils ont construit une brillante civilisation fondée sur l'irrigation et des villages énigmatiques. Disparus au 13e siècle, ils ont façonné le paysage et laissé de nombreuses traces sur le territoire : pétroglyphes, peintures rupestres, maisons de pierre construites au pied des falaises.
Les Navajos, peuple d’éleveurs et de chasseurs, s’y sont installés à leur suite, domestiquant cette terre éminemment aride.
Les colons espagnols puis Américains ont à leur tour investi les lieux dans leur conquête de l’Ouest, déportant le peuple Navajo et menaçant leur culture.
L’état américain leur accorda finalement un territoire, une réserve, grand deux fois comme la Belgique et abritant 180 000 habitants. Le parc tribal Navajo fut établi en 1958.
Chez les Navajos
« Regarde-moi dans les yeux quand tu me parles ! » Voici une injonction impensable chez les Navajos.
Chez les Diné, « le peuple » comme ils se nomment eux-mêmes, la politesse veut le contraire : « Pour eux, regarder l’autre dans les yeux pendant l’échange, c’est vouloir lui prendre quelque chose », explique Lorenza Garcia, artiste plasticienne et chanteuse, passeuse en France de la culture navajo.
Aux yeux des peuples racines, c’est d’ailleurs une caractéristique des Blancs, dans leur relation aux autres comme à la nature : vouloir prendre.
Pour les Navajos, regarder l’interlocuteur dans les yeux est symptomatique de cela.
A travers cette fenêtre de l’âme, celui qui écoute devient un peu voyeur. Et celui qui parle, cherchant à plaire, se perd un peu lui-même.
Or pour eux, la qualité de cet espace intérieur depuis lequel nous prenons la parole est essentielle à préserver, pour pouvoir y entretenir hozho.
Ce dernier terme recouvre neuf qualités : beauté, joie, compassion, prospérité, amour, conscience, santé, harmonie, humour.
Préserver hozho en soi et autour de soi, même et surtout face à l’adversité, est, dans leur vision, la fonction même de l’être humain : devenir le point de passage harmonieux entre ciel et terre.
Proverbes Amérindiens
Lorsque le dernier arbre aura été coupé, le dernier poisson pêché et la dernière rivière polluée ; quand respirer l'air sera écoeurant, vous vous rendrez compte, trop tard, que la richesse n'est pas dans les comptes bancaires et que vous ne pouvez pas manger de l'argent.
Un feu sacré brûle depuis que l’homme existe; il ne s’est jamais éteint. Il a été soigneusement entretenu et perpétué, même sur le chemin des larmes. Ce feu est le souffle de la vie, c’est la manifestation du pur esprit, c’est la claire lumière des choses dans leur vérité essentielle...
Le Grand Esprit n’est autre que le Grand Mystère du monde.
Au commencement de toutes choses, il est aussi leur principe tout au long de leur vie. Car le Créateur ne se dissocie jamais de sa création.
Omniprésent, il est le seul vrai gouvernement qui dirige et oriente l’univers. Invisible, il est cependant la Source familière du monde visible et son Âme intérieure.
Ce PDF nous parle un peu des Navajos
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