TU ES CE CONTINENT.......
Chevauchant l'équateur tu es ce continent,
Bordé par quatre mers dont deux sont océans,
Tantôt chaud désertique tout au long des tropiques,
Ou bien plus tempéré au sud de nos pas,
Ouvrant ton éventail Austral, Equatorial,
Côté température c'est tout un récital.
Tu es ce continent ou l'environnement,
Sécheresse et désert sont livres des tourments,
Il fut des temps anciens ou terres fertiles pourtant,
Virent émerger royaumes et empires puissants.
Tu es ce continent ou Keïta, nouveau roi,
De son empire Mali te dicta toutes lois,
Et dotant sa nation d'une constitution,
Du fil bouche à oreille par les générations,
Se tissera principes de toute éducation.
Tu es ce continent ou vieux signifie sage,
Ou respect, tolérance, affirment tes adages.
Ta charte de Manden sera tes droits de l'homme,
Et voudra interdire toutes bêtes de somme.
Tu es ce continent de sorciers, marabouts,
Munis de talismans, magie noire et vaudou,
Détenteurs de secrets parfois de guérisons,
S'opposant à la science jusqu'à la déraison.
Tu es ce continent ou les caravaniers,
Traversent le désert afin de commercer,
De tribus en Ethnies par la guerre et la paix,
Bientôt tous tes états seront islamisés.
Tu es ce continent qui fût colonisé,
Par ces Européens qui tous te convoitaient,
Ton peuple courageux voudra leur résister,
Mais ils sont influents, te voilà morcelé,
Pourtant nationaliste dans tes aspirations,
Victoire, indépendance brandiront ton fleuron.
Tu es ce continent aujourd'hui ravagé,
Par crises et conflits de haute intensité,
On trace tes frontières faisant fi de l'histoire,
On gouverne ton monde s'appropriant « l'avoir »
Tu es ce continent sans cesse menacé,
Au nom de cette Union pour préserver la paix,
Se déploient casques bleus tout au long de tes baies.
Tu es ce continent ou les épidémies,
Emboitent en foulées la mort ou bien la vie,
Ecrasé de douleurs, ton regard est sans pleurs.
Le Griot messager et chanteur à son heure,
Raconte ton histoire, honorant ta mémoire.
AFRIQUE de mon coeur
Tu es ce continent de couleurs, de senteurs,
Où la musique danse au dessus du malheur,
Où les étendues vierges inondées de lumière,
Murmurent l'âme des peuples que l'on dit « séculaires »
Villages et campements, fleuves majestueux,
Tes dunes de sable fin m'auront usé les yeux.
MARTINE
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