FRANCOIS PROST DE ROYER
François Prost de Royer
fut l’un des plus grands avocats
du barreau lyonnais et un homme d’exception.
Entre 1763 et 1765, il écrivit
deux opuscules sur le prêt à intérêt et sur l’administration de la ville
de Lyon, qui furent interdits et brulés.
Le premier lui valut l’admiration de
Voltaire, avec qui il entretint une correspondance.
Il fut ensuite nommé recteur de l’hospice de la Charité et s’attacha
à de grandes réformes concernant notamment les enfants qui y étaient
admis.
Prost devint à quarante-deux ans le bâtonnier de l’ordre des avocats,
avant d’être nommé, en 1773 et pour trois ans le lieutenant général de la
police Lyonnaise.
Il la réforma en
profondeur et la rendit vertueuse.
Il fit tomber le monopole de la boulangerie
Lyonnaise et accorda le droit de vente
aux forains, permettant d’abaisser le prix du pain.
Sa probité et son honnêteté étaient au-dessus de tout soupçon et il refusa des sommes considérables pour
abandonner son combat contre le
monopole.
Prost publia plusieurs mémoires aux idées progressistes et humanistes
sur la santé des enfants et sur le travail des femmes en militant pour l’engagement
de ces dernières dans les emplois publics.
Il fut l’auteur d’un dictionnaire
de jurisprudence et des arrêts.
Sa
réputation était telle que d’illustres visiteurs s’arrêtaient à Lyon pour le rencontrer, tel Joseph II
d’Autriche, Empereur du ST empire Romain Germanique, en 1777.
François Prost de Royer mourut à cinquante-cinq ans, en 1784, dans un grand dénuement, après avoir tant donné à sa ville et à ses habitants.
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