Hervé Ghesquière et Stéphane Taponiers enfin libres !
http://www.youtube.com/watch?v=9WXbe7BJATA
Taponier et Ghesquière racontent : "on a été bien traités"
A peine arrivés jeudi matin à l'aéroport de Villacoublay, les deux ex-otages, visiblement détendus et en bonne forme physique, ont tenu une conférence de presse. "On a été bien traités", ont-ils expliqué.
A chaque retour d'ex-otages à la détention médiatisée, l'histoire se répète. A peine arrivés à l'aéroport militaire de Villacoublay, ils donnent une rapide conférence de presse. C'est d'autant plus vrai lorsque ce sont des journalistes.
Jeudi matin, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier n'ont pas dérogé à la règle. Pendant une quinzaine de minutes, ils ont répondu, sur le tarmac de l'aéroport, aux questions de nos confrères et celles d'Elise Lucet, la présentatrice de "Pièces à conviction, l'émission pour laquelle ils se trouvaient en Afghanistan.
Humour
Visiblement détendus et même plein d'humour, en bonne forme physique et morale, ils ont notamment raconté leurs conditions de détention. Première information d'importance pour les services spéciaux français : ils ont été séparés pendant huit mois, entre avril et décembre 2010.
Même s'ils ont "été bien traités et jamais attachés", ils ont souligné que les conditions de vie étaient évidemment "très difficiles". "C'est enfermé 23h45 sur 24, deux sorties pour aller aux toilettes à l'aube et le soir, une nourriture pas spécial otages, mais une nourriture spécial montagnes afghanes, c'est-à-dire très peu à manger, toujours la même chose", a expliqué Hervé Ghesquière, qui a souligné qu'il avait eu également des "petits problèmes de santé". Pour garder la forme, ils ont aussi fait le maximum d'exercice physique que leur permettait leur cellule.
Au courant de la mobilisation
Les
deux hommes ont indiqué qu'ils étaient au courant de l'actualité et
donc de la mobilisation du comité de soutien en leur faveur. Leurs
kidnappeurs leur avaient en effet donné une radio pour capter, par
intermittence, la BBC et RFI. "Quand j'ai su qu'il y avait un concert au Zénith, je me suis dit ‘Si on reste six mois de plus, ce sera le Stade de France'"», a lancé Hervé Ghesquière dans un élan de rire. "Ces nouvelles, cela nous faisait chaud au coeur", note Stéphane Taponier.
Les ex-otages ont également indiqué qu'ils n'avaient "jamais été menacés de mort",
contredisant ainsi de fait les vidéos dans lesquelles on les voyait
dire que leurs ravisseurs étaient prêts à les exécuter si la France
n'accédait pas aux revendications. "On savait qu'on ne risquait pas notre vie dès le début, on représentait de l'argent", rappelle aussi Hervé Ghesquière. "On savait que l'issue allait être favorable", ajoute Stéphane Taponier.
Ont-ils envie de continuer le journalisme ? "Plus que jamais", répondent-ils en choeur pour conclure.
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