Bienvenue dans mon Univers

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L'EFFET PYGMALION- THOMAS EDISON

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Un jour, un enfant rentre de l’école avec une lettre pour sa mère. Il lui dit : « Mon instituteur a demandé que je te donne cette lettre, à toi, uniquement à toi. »
 
Sa mère ouvre alors la lettre, la lit silencieusement, puis déborde de larmes…
 
Elle lit ensuite la lettre à son fils : « Votre fils est un génie. Cette école est trop petite pour lui et nous n’avons pas d’assez bons enseignants pour l’instruire, c’est pourquoi, nous vous demandons de le faire vous-même. » La maman décide donc de tout prendre en charge.
 
Plusieurs années plus tard, son fils devient un scientifique de renom. Il invente l’ampoule électrique, le télégraphe, le phonographe, la centrale électrique, la caméra, etc.
 
 
Un jour, après le décès de sa chère mère, il fouille dans les vieux souvenirs de famille et trouve une lettre pliée dans une boîte.
 
Il s’agit de la lettre qu’il avait donnée à sa mère de la part de son instituteur et qui disait ceci : « Votre fils est un cancre. Il est déficient. On détecte chez lui une maladie mentale. Nous n'autorisons plus votre fils à revenir à l’école. »
 
 
Cet enfant, c’était Thomas Edison, l’un des plus grands scientifiques, si ce n’est le plus talentueux, de son époque. Il pleure pendant des heures et il ajoute ceci dans son journal :
 
« Thomas Edison était un enfant nul et déficient, qui, grâce à une mère héroïque, est devenu le génie du siècle. »
 
 
Voilà un bel exemple de ce qui est appelé l'effet Pygmalion à savoir que le regard que l'on porte sur un autre être humain influence sa réalité et son futur…
 
 

Thomas Alva Edison, né le à Milan dans l'Ohio et mort le à West Orange dans le New Jersey, est un inventeur, un scientifique et un industriel américain.

 

 

Fondateur de la General Electric, l'une des premières puissances industrielles mondiales, il fut un inventeur prolifique (plus de 1 000 brevets).

 

Pionnier de l'électricité, diffuseur, vulgarisateur, il fut également l'un des principaux inventeurs du cinéma (aux côtés, entre autres, de William Kennedy Laurie Dickson, Émile Reynaud, Auguste et Louis Lumière, Jules Carpentier) et de l'enregistrement du son (aux côtés de Charles Cros ).

 

 

Il est parfois surnommé « le sorcier de Menlo Park », ville du New Jersey rebaptisée « Edison » en son honneur en 1954.

 

 

Thomas Alva Edison est le septième et dernier enfant de Samuel Edison (1804-1896), Canadien d'origine néerlandaise, qui dut fuir le Canada pour avoir participé aux rébellions de 1837-1838 et qui fut tour à tour brocanteur, épicier, agent immobilier, charpentier.

 

Sa mère, Nancy Elliot (1810-1871), ancienne institutrice, était également Canadienne mais d'origine écossaise.

 

Thomas Alva Edison est le cadet d'une famille modeste qui le stimule intellectuellement et politiquement.

 

 

En 1854, alors qu'il est âgé de 7 ans, sa famille s'installe à Port Huron dans le Michigan où son père obtient un emploi de charpentier.

 

Son professeur, le révérend Engle, le considère comme un hyperactif  stupide car il se montre trop curieux, pose trop de questions et n'apprend pas assez rapidement.

 

Après trois mois de cours, il est renvoyé de son établissement scolaire.

 

Aidé par sa mère qui lui donne des cours à la maison, il complète alors sa formation de base en parfait autodidacte, lisant des grands auteurs comme Charles Dickens ou Shakespeare, et dévorant tous les livres de science que sa mère lui apporte, notamment l'ouvrage de physique expérimentale School of Natural Philosophy de Richard Green Parker.

 

Il fréquente assidûment la bibliothèque de Détroit : « Si mes souvenirs sont exacts, je commençai par le premier livre du rayon du bas pour dévorer ensuite tout le reste, l'un après l'autre.

 

Je n'ai pas lu quelques livres ; j'ai lu la bibliothèque entière ».

 

En 1857, âgé de 10 ans, Thomas possède déjà un petit laboratoire de chimie dans le sous-sol de la maison de ses parents pour développer son intelligence et ses capacités, en reproduisant les expériences de School of Natural Philosophy.

 

 

En 1859, âgé de 12 ans, Thomas obtient la concession exclusive de vendeur de journaux, boissons, cigares, cigarettes, bonbons, dans le train de la « Grand Trunk Railway » qui fait l'aller-retour quotidien Port Huron-Detroit, en utilisant ses premières économies pour acheter des produits chimiques à la pharmacie locale.

 

Il en profite pour vendre dans les gares des fruits et légumes. Avec l'argent gagné et l'aide de quatre assistants, il s'achète vers 1862 une presse d'imprimerie d'occasion qu'il installe dans un wagon à bagages pour la rédaction et l'impression (durant les trajets) d'un mini-journal hebdomadaire, le Weekly Herald, premier à paraître à bord d'un train, tiré à 400 exemplaires.

 

Le , Edison annonce à ses voyageurs lecteurs, grâce à un ami télégraphiste de Détroit, les nouvelles de la bataille de Shiloh.

 

La même année, il s'intéresse également au télégraphe du train, inventé en 1838 par Samuel Morse.

 

Il est autorisé à aménager son laboratoire de chimie dans son wagon à bagages-imprimerie. Il poursuit ses expériences durant les haltes de 5 heures à Détroit.

 

Une embardée du train renverse un flacon de phosphore et provoque un incendie, ce qui lui vaut son renvoi immédiat avec cependant ses premiers 2 000 dollars de gain commercial, fièrement gagnés.

 

 

Âgé de 13 ans, il attrape la scarlatine dont il ressort pratiquement sourd, même si Edison forge sa légende en racontant qu'il eut une surdité partielle de l'oreille gauche après qu'un cheminot l'eut empoigné par les oreilles (autre version qu'il donne : l'eut giflé) alors que son laboratoire de chimie prenait feu.

 

Dès lors, ce handicap influence fortement son caractère, comme il l'explique lui-même : « J'étais exclu de cette forme particulière des relations sociales qu'on appelle le bavardage. Et j'en suis fort heureux...

 

Comme ma surdité me dispensait de participer à ces bavardages, j'avais le temps et la possibilité de réfléchir aux problèmes qui me préoccupaient».

 

Ce comportement renfermé sur la pensée et la réflexion influence aussi l'orientation de ses recherches.

 

Son désir d'améliorer le sort de l'humanité décuple son avidité pour la lecture, en particulier pour les ouvrages de chimie, d'électricité, de physique et de mécanique.

 

« Ma surdité m'avait appris que presque n'importe quel livre peut être agréable ou instructif».

 



10/05/2022
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