LA PORTE
LA PORTE
La porte de mes yeux s’ouvre sur la beauté,
Elle inonde mon être de lumière, de clarté.
La porte de l’amitié accueille l’étranger,
Elle invite son hôte au repos au souper.
Cerbère de la ville, énorme et fortifiée,
Elle protège les âmes pour l’ennemi chassé.
La porte du silence demeure de l’éternel,
De l’aube au crépuscule ânonne nos prières.
Elle te peint ma colère te condamnant au pas,
Béante elle s’efface pour célébrer tes pas.
C’est un antre de feu qui parfois vocifère,
Ou luxurieux jardin céleste et balnéaire.
La franchir parfois efface nos mémoires,
Les visages aimés deviennent transitoires.
Passage entre deux mondes le profane et sacré,
Traversons - la ensemble en toute humilité.
Martine
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