Sud-Soudan : naissance d’une nation - 1er janvier en Haïti

Sud-Soudan : naissance d’une nation
« Le Sud-Soudan pays nouveau ! Pays libre !» scande la foule dans les rues de la capitale depuis des semaines.
Les Sud-Soudanais devront choisir, le 9 janvier par référendum, entre leur indépendance et le maintien dans le Soudan actuel.
L’organisation du vote reste compliquée sur un territoire grand comme une fois et demie la France, paralysé par les pluies 6 mois de l’année, constitué de villes et de campagnes meurtries par 22 ans de guerre civile. Et le pétrole, enjeu majeur, intensifie les tensions à l’approche du vote et fait craindre un retour de la violence.
En saison sèche, la terre se fissure, craque, sur des milliers de kilomètres. En saison des pluies, la boue se répand à perte de vue. Les eaux bloquent les routes et transforment la région en un gigantesque marécage. Pour accéder aux zones les plus reculées, les observateurs des Nations-Unies doivent parcourir des milliers de kilomètres en hélicoptère. Là pourtant, dans les villages, rares sont ceux qui ne sont pas mobilisés pour l’événement. Pour inciter les habitants à s’enregistrer et à voter, les autorités, faute de réseau, n’utilisent pas le téléphone. Le bouche à oreille, méthode ancestrale, reste le moyen de communication le plus efficace.
Dans les casernes, les anciens rebelles se recyclent par milliers pour devenir policiers, militaires ou gardiens de prisons. Symbole de ce nouvel Etat qui s’apprête à voir le jour, les meilleurs élèves auront la charge d’assurer la sécurité avant et après le vote.
Dans ce coin du monde où 75% de la population est analphabète, les habitants viennent par millions dans les centres d’enregistrement électoraux. L’empreinte est apposée en guise de signature. Les anciens enfants soldats devenus des hommes qui ont troqué leurs armes pour des haut-parleurs appellent les foules à venir voter.
Aucune tension apparente. Pourtant, nombreux sont ceux qui craignent des flambées de violence à l’approche du vote et dans les mois qui suivront. A la frontière entre le nord et le sud, zone particulièrement riche en pétrole, les habitants ne rêvent que de paix, mais l’ombre de la guerre plane toujours…

« Le Sud-Soudan pays nouveau ! Pays libre !» scande la foule dans les rues de la capitale depuis des semaines.
Les Sud-Soudanais devront choisir, le 9 janvier par référendum, entre leur indépendance et le maintien dans le Soudan actuel.
L’organisation du vote reste compliquée sur un territoire grand comme une fois et demie la France, paralysé par les pluies 6 mois de l’année, constitué de villes et de campagnes meurtries par 22 ans de guerre civile. Et le pétrole, enjeu majeur, intensifie les tensions à l’approche du vote et fait craindre un retour de la violence.
En saison sèche, la terre se fissure, craque, sur des milliers de kilomètres. En saison des pluies, la boue se répand à perte de vue. Les eaux bloquent les routes et transforment la région en un gigantesque marécage. Pour accéder aux zones les plus reculées, les observateurs des Nations-Unies doivent parcourir des milliers de kilomètres en hélicoptère. Là pourtant, dans les villages, rares sont ceux qui ne sont pas mobilisés pour l’événement. Pour inciter les habitants à s’enregistrer et à voter, les autorités, faute de réseau, n’utilisent pas le téléphone. Le bouche à oreille, méthode ancestrale, reste le moyen de communication le plus efficace.
Dans les casernes, les anciens rebelles se recyclent par milliers pour devenir policiers, militaires ou gardiens de prisons. Symbole de ce nouvel Etat qui s’apprête à voir le jour, les meilleurs élèves auront la charge d’assurer la sécurité avant et après le vote.
Dans ce coin du monde où 75% de la population est analphabète, les habitants viennent par millions dans les centres d’enregistrement électoraux. L’empreinte est apposée en guise de signature. Les anciens enfants soldats devenus des hommes qui ont troqué leurs armes pour des haut-parleurs appellent les foules à venir voter.
Aucune tension apparente. Pourtant, nombreux sont ceux qui craignent des flambées de violence à l’approche du vote et dans les mois qui suivront. A la frontière entre le nord et le sud, zone particulièrement riche en pétrole, les habitants ne rêvent que de paix, mais l’ombre de la guerre plane toujours…

1er janvier en Haïti
Pas de festivités cette année en Haïti pour célébrer ce premier jour de l'année nouvelle qui est aussi le jour de la célébration de l'indépendance de l'île, le 1er janvier 1804.
Les Haïtiens ne sont pas prêts d'oublier cette année 2009 qui a vu le pays ravagé par un tremblement de terre meurtrier. Près de 300.000 morts selon le gouvernement haïtien, plus de 200.000 blessés et aujourd'hui encore, un an après le séisme, plus d'un million de personnes contraintes de vivre sous des tentes parce leurs maisons ont été détruites.
Ceux que l'on appelle les "déplacés" ont entamé la nouvelle année dans les mêmes conditions de misère, de désolation, mais avec cette dignité et ce sens de l'entraide ancrés au plus profond de la population haïtienne. Dans les camps de fortune, on a respecté une très ancienne tradition, la soupe du 1 janvier, que l'on distribue aux voisins et amis.
Sur le parvis de la cathédrale de Port au Prince, complètement détruite, comme le Palais présidentiel, l'Eglise catholique a vivement condamné les politiciens appelant les Haïtiens à prendre en main leur destin.
Pas de festivités cette année en Haïti pour célébrer ce premier jour de l'année nouvelle qui est aussi le jour de la célébration de l'indépendance de l'île, le 1er janvier 1804.
Les Haïtiens ne sont pas prêts d'oublier cette année 2009 qui a vu le pays ravagé par un tremblement de terre meurtrier. Près de 300.000 morts selon le gouvernement haïtien, plus de 200.000 blessés et aujourd'hui encore, un an après le séisme, plus d'un million de personnes contraintes de vivre sous des tentes parce leurs maisons ont été détruites.
Ceux que l'on appelle les "déplacés" ont entamé la nouvelle année dans les mêmes conditions de misère, de désolation, mais avec cette dignité et ce sens de l'entraide ancrés au plus profond de la population haïtienne. Dans les camps de fortune, on a respecté une très ancienne tradition, la soupe du 1 janvier, que l'on distribue aux voisins et amis.
Sur le parvis de la cathédrale de Port au Prince, complètement détruite, comme le Palais présidentiel, l'Eglise catholique a vivement condamné les politiciens appelant les Haïtiens à prendre en main leur destin.
Vous verrez un reportage en cliquant sur le lien ci-dessous
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